À quelques jours du rendez-vous décisif pour la qualification en quarts de finale de la Ligue des champions d'Afrique, face à Jeanne-d'Arc, la formation de l'USM Alger ne fleure pas bon la santé. Et pour cause ce second faux pas après celui concédé, jeudi dernier, à Tizi Ouzou. En effet, les Rouge et Noir ont dû partager le point du nul, hier, au stade de Bologhine avec une très bonne équipe de l'USM Annaba qui aurait pu même repartir chez elle avec un résultat meilleur si elle avait cru un peu plus en ses capacités. Ce sont d'ailleurs les Annabis qui mèneront à deux reprises au score avant de se rattraper par les locaux. Grâce à un jeu très rapide à une touche de balle, les camarades de Loukili parviendront rapidement à causer des problèmes au milieu de terrain usmiste où l'absence de Ammour s'est fait nettement sentir. Peu avant la pause, suite à une mauvaise relance de Haddou, l'ex-joueur de l'USMA, Hamadou se retrouvera nez à nez avec Abdouni qu'il fusillera d'un tir canon (42'). À la reprise, notamment avec la rentrée de Ali Hadji, l'USMA affichera de meilleures ambitions. Juste quelques minutes et Diallo remet les pendules à l'heure d'une belle tête, consécutivement à un centre millimétré de Haddou, auteur d'une passe décisive (50'). Et au moment fort de la domination de l'USMA, les Annabis jetteront de nouveau le froid dans le stade suite à une seconde réalisation de Hadi Adel qui s'est retrouvé curieusement seul (51'). Pour l'USMA, tout était de nouveau à refaire. Les Usmistes exercent la pression et parviennent à égaliser sur un joli coup franc de Haddou qui ira se loger non loin de la lucarne (54'). À 2-2, les débats s'animent davantage. Les visiteurs ne baissent pas les bras et répliquent par des contres dangereux dont l'un de Hadi Adel faillit faire mouche. 80', suite à une incursion de l'attaque de l'USMA, le défenseur Aït Ali de l'USMAn touche la balle de la main à l'intérieur de la surface de réparation. L'arbitre Benouza ne bronche pas alors que la faute était claire comme l'eau de roche. Benouza a estimé que la faute n'était pas volontaire. En fin de match, l'USMA tentera de forcer la décision mais en vain. Le score de parité est logique au vu de la prestation d'ensemble des deux équipes qui ont fourni l'un des meilleurs matches depuis le début de la saison. Cela dit, ce nul arrange beaucoup plus les affaires de l'équipe d'Annaba, surtout pour son entraîneur Slimani qui aura sauvé sa tête à un moment où il était sur la sellette. Quant à l'USMA, Saâdi et Aksouh ont tout intérêt à secouer le cocotier avant le match face à Jeanne-d'arc où l'erreur ne sera pas permise. Des indiscrétions évoquent déjà le fait que Saâdi jouera son avenir à l'USMA (déjà !) face aux sénégalais. S. B. La grogne des supporters Les supporters de l'USMA ont manifesté une colère certaine à la fin du match. En effet, les fans de l'USMA en voulaient à tout le monde à commencer par le coach Saâdi qu'ils n'ont pas ménagé. Saâdi a été conspué longtemps par les supporters oubliant que ce même entraîneur a fait tomber, il y a quelques jours de cela, l'Espérance de Tunis. Tout se passe en fait comme si le coach n'est responsable que des faux pas. Bref, les supporters qui ont jeté des projectiles sur le terrain faisant planer du coup la menace de la part de la LNF d'un avertissement pour le stade Omar Hamadi n'ont pas ménagé également certains joueurs. Cependant, l'objet en grande partie de cette grogne, c'est l'arbitre Benouza qui aura été traité de tous les maux, hier, à Bologhine pour avoir refusé deux penalties du reste valables pour l'USMA. Benouza a eu du mal à quitter le terrain. Espérons que samedi prochain, le calme reviendra. S. B.