Pas moins de 330 000 emplois sont créés, au premier semestre 2004, par l'Agence de développement social (ADS). Le chiffre a été annoncé M. Djamel Eddine Bensemane, le directeur général de l'agence, lors de la réunion d'évaluation et de suivi des programmes sociaux de l'ADS tenue, hier, au complexe touristique Le Grand-Bleu de Tipasa. Y ont participé cadres centraux et régionaux et les directeurs d'emploi et d'action sociale de 12 wilayas du Centre du pays. C'est-à-dire plus de la moitié du chiffre avancé par le ministère de la solidarité nationale qui est de 520 000 emplois créés. “Si on maintient ce rythme, l'objectif, que s'est fixé le président de la république de créer d'ici 2009 quelque 2,5 millions d'emplois, sera largement atteint”, soutient M. Bensemane. Pour ce qui est du budget annuel de l'agence, il est de 19 milliards de dinars. D'autre part, M. Bensemane a estimé le nombre de personnes (les personnes âgées, les handicapés,… inscrites au filet social à 600 000. Tout en reconnaissant la modicité de l'allocation allouée à ces personnes — elle est de 1 000 DA/mois — il a indiqué qu'elle leur permet de bénéficier d'une couverture sociale auprès de la CNAS. Pas moins de 180 000 personnes ont bénéficié d'une allocation mensuelle de 2 500 DA dans le cadre de l'IAIG et 141 000 autres dans le cadre de l'ISIS. Le directeur de l'agence a profité de la réunion d'hier pour recommander aux cadres régionaux de l'agence de faire bénéficier, tous ceux qui émargent à l'Agence de développement social (ADS), d'une couverture sociale auprès de la CNAS et ce avant le début de l'année 2005. “Il faut se préparer dès maintenant pour couvrir ces populations démunies. Il nous reste à peine 3 mois”, martèle-t-il. Car, explique M. Bensemane, à partir de 2005 celui qui n'a pas de carte d'assurance s'acquittera lui-même des frais de ses soins dans les hôpitaux. Il a estimé le taux des personnes sans immatriculation à 15%. D'autre part, il a insisté sur l'urgence d'assainir tous les programmes que chapeaute son agence des indus bénéficiaires qui sont de l'ordre de 1,5 à 2%. Certains DAS ont évoqué le problème du manque de moyens pour pouvoir assurer l'opération de contrôle. M. Bensemane a jugé nécessaire d'informatiser tout le dispositif de l'agence, c'est-à-dire les différents programmes, pour avoir la possibilité de croiser les données et faciliter ainsi le débusquement de ces indus. Pour ce qui est des projets communautaires, le directeur général de l'ADS a reconnu que leur nombre est faible. à peine une soixantaine inscrits et 300 prévus d'ici à la fin de l'année. Les DAS ont évoqué les lenteurs bureaucratiques dans l'approbation des projets. Pour sa part, M. Bensemane a soutenu : “Nous réfléchissons comment amené le taux de l'apport du bénéficiaire de 10 à 5% en numéraire. Les 5% restants, ce serait une participation sous forme de main-d'œuvre.” A C.