Dans la soirée de lundi dernier, le quartier Moussa, un village situé à l'entrée est de la ville de Jijel, a été le théâtre d'un abominable acte terroriste qui a fait deux victimes dont un policier. Selon des sources concordantes, les deux victimes étaient filées depuis un certain temps par les terroristes. Ces derniers, dont le nombre n'a pu être déterminé, selon une source sécuritaire locale, ont tendu une embuscade aux deux victimes devant le café qu'elles avaient pris l'habitude de fréquenter après le f'tour. Ainsi, aux environs de 21h45 et en quittant le café où elles avaient passé une partie de la soirée pour rejoindre leur véhicule, les deux victimes furent surprises par des feux nourris tirés par des terroristes. Les deux malheureuses cibles de la horde terroriste laissèrent leur vie. Selon les mêmes sources locales, les terroristes ont profité de la pénombre qui règne dans des ruelles du village Moussa pour assurer leur retraite, non sans avoir récupéré un pistolet Beretta qui appartenait au policier (B. M.). Malgré les mesures de sécurisation dont bénéficie la ville de Jijel depuis le début du mois de Ramadhan notamment, le Gspc local, du moins les quelques “seriate” toujours hostiles à la reddition, vient de signer un attentat sanglant qui doit rappeler que même la wilaya qui a enregistré le plus important nombre de reddition n'est pas à l'abri de la violence terroriste. Cela doit aussi rappeler que l'Etat est appelé, par ses responsabilités, à faire un effort d'explication, y compris envers ses corps de services de sécurité, que la “moussalaha” prônée par les politiques n'autorise aucun relâchement de la vigilance de ceux qui luttent sur le terrain contre l'hydre terroriste. M. K.