L'Union national des opérateurs de la pharmacie (Unop) a appelé, mercredi, à l'amélioration du cadre réglementaire des procédures d'enregistrement des produits pharmaceutiques, lors d'un média training organisé au profit des journalistes à l'hôtel Hocine, à Constantine. Selon Abdelouahed Kerrar, président de l'Unop, pour mettre sur le marché un médicament, les opérateurs doivent passer par l'enregistrement ou avoir une autorisation temporaire lorsqu'il s'agit de dispositifs médicaux. Pour sa part, le Dr Malik Aït Saïd, membre de l'Unop, a développé minutieusement la procédure d'enregistrement fixée par arrêté du 18 octobre 2005, stipulant que toute la procédure ne dépassera pas les 6 mois. Un délai impossible à respecter avec seulement 3 pharmaciens au niveau de la direction de la pharmacie. Quant aux délais réels d'enregistrement, ils vont jusqu'à 11 mois pour les produits pharmaceutiques inscrits dans la nomenclature. Il a ajouté que la même procédure pour un médicament non répertorié sur la nomenclature national "dépassera facilement les 4 à 5 années". Enfin, et pour conclure, M. Kerrar à souligné qu'en dix ans, l'industrie pharmaceutique algérienne "a multiplié sa production par 10 pour couvrir, aujourd'hui, 40% des besoins du marché national". H C