117 nouvelles unités de fabrication pharmaceutiques sont en cours de réalisation ou en projet pour les 5 années à venir. Elles s'ajouteront aux 70 autres déjà opérationnelles en Algérie. Les professionnels du médicament estiment que ces unités seront capables de couvrir les besoins du marché local «à condition toutefois qu'elles ne soient pas confrontées à des contraintes comme l'enregistrement de leurs produits», a indiqué le Dr Malik Aït Sadi, l'un des représentants de l'Union nationale des opérateurs de pharmacie (Unop). Ce dernier, qui intervenait lors d'un média-training organisé hier par l'Unop au profit des journalistes à l'hôtel Mercure, a insisté sur la formation et la préparation des futurs cadres pour ces unités. Ceci, en sachant que l'Etat vise la production de 70 % de ses besoins en médicaments localement, «actuellement 40 % des médicaments consommés sont produits localement et 60 % importés», a-t-il repris. Pour sa part, le président de l'Unop, Kerrar Abdelouahed, a évoqué la question du système des prix du médicament et l'absence de visibilité. L'enregistrement est le seul moyen, selon lui, permettant l'accès à l'opérateur local ou étranger à ce marché. Dans l'espoir de bâtir une filière qui réponde mieux aux besoins du marché et de la politique nationale de la santé publique, le marché algérien reste alléchant et plus attractif en matière de produits pharmaceutiques que celui des pays voisins et arabes en général.