Moins de 20 jours après l'horrible crime de Télemly (Alger), voilà qu'un autre infanticide vient de se produire dans la paisible localité de Kouinine, à El-Oued, dans le Grand-Sud algérien. Une femme, âgée de 32 ans, mariée, a tué froidement ses trois enfants âgés entre 8 mois et 5 ans. Selon l'enquête menée par les gendarmes, l'auteur du crime a noyé volontairement ses deux fils âgés de 3 ans et de 8 mois, dans un fût rempli d'eau. Et ce n'est pas fini, puisque cette maman, vraisemblablement déterminée à aller jusqu'au bout de sa sale besogne, a asséné plusieurs coups de couteau à sa troisième fille âgée de 5 ans. Cette dernière victime venait juste de rentrer de l'école quand sa maman l'a violemment agressée à l'arme blanche, la blessant grièvement au thorax et aux mains, à l'intérieur de son domicile conjugal, sis à la cité El-Atik, commune de Kouinine. Alertés, les gendarmes de Kouinine se sont déplacés sur les lieux où ils ont interpellé la mise en cause et sauvé la petite fille de justesse. Une enquête a été ouverte pour connaître le mobile du crime. Ce drame intervient au moment où les gendarmes tentent d'élucider le crime dont a été victime un sexagénaire. Celui-ci a été retrouvé abandonné sur la voie ferrée d'Annaba présentant des traces de violence sur différentes parties du corps. Les investigations sont, pour le moment, orientées vers son environnement immédiat. Deux jours auparavant, les gendarmes ont découvert deux cadavres, de sexe masculin et féminin, décapités puis enveloppés dans un sac en plastique dans la forêt de Lafdjidjet, à Oum El-Bouaghi. Un citoyen les avait identifiés. Il s'agissait de son frère (68 ans) et son épouse (46 ans). Le concours des experts de l'INCC/GN a conduit, après perquisition du domicile des victimes (lieu de l'assassinat), à la découverte de traces de sang sur le sol et les effets de couchage et de lingerie. Après exploitation de la scène du crime, il s'est avéré que l'auteur n'est autre que le fils de la victime, 37 ans, marié et demeurant au domicile parental. Celui-ci a reconnu les faits en retraçant aux enquêteurs le déroulement de son crime macabre et les différents endroits où il s'est débarrassé du reste du corps de son père (le tronc) et de l'arme du crime. L'enquête a démontré que l'auteur était en contact permanent avec sa mère (58 ans), première épouse de la victime, au moment du passage à l'acte et lors du transport des cadavres. Ce qui laisse prétendre que sa mère était au courant du crime. Ainsi, il ressort que le mobile du crime est motivé par la haine qu'éprouve le fils envers son père qui, selon lui, l'a toujours humilié et méprisé. À El-Tarf, ce sont deux femmes qui ont été assassinées par arme blanche à l'intérieur d'une demeure au village Righia (Berrihane). Le mis en cause arrêté à Guelma a reconnu avoir commis le double crime, et ce, après avoir été surpris par les victimes en flagrant délit de cambriolage de leur domicile. À Oum El-Bouaghi, une femme a été carbonisée en bordure de la route, reliant Aïn Babouche à Aïn Diss. Là aussi, le criminel a reconnu son acte à cause d'un différend avec la victime. En revanche, à M'sila, un citoyen a été également assassiné avec la complicité de l'un de ses proches pour la modique somme de 35 millions de centimes. La victime avait reçu des coups de couteau lors d'une rixe avec deux individus qui l'ont délestée de son véhicule de marque Mercedes, à défaut de la somme exigée. Deux témoins ont été interpellés par les gendarmes, alors que l'auteur présumé du crime et son proche demeurent recherchés. Par ailleurs, un fratricide a été élucidé à Constantine où un jeune a asséné un coup de couteau mortel à son frère plus âgé à l'intérieur du domicile parental. Le mis en cause a été interpellé et l'arme du crime récupérée par les gendarmes. À Birtouta (Alger), pour un souci de voisinage, 5 personnes ont commis un homicide volontaire avec préméditation. Les auteurs ont été interpellés et la perquisition de leurs domiciles a conduit à la récupération des deux armes du crime et des vêtements maculés du sang de la victime. Autre drame, celui d'un corps présentant des blessures au thorax occasionnées par arme blanche et qui a été retrouvé à Sig (Mascara). Les enquêteurs ont abouti à l'interpellation de l'auteur principal du crime. Le corps de la victime a été déplacé par la mère avec la complicité de ses deux enfants. F. B.