"Djilali Soufiane, président de Jil Jadid, un parti membre de la CNLTD, s'est rendu hier, à In-Salah, pour prendre part à la grande marche prévue après la prière du vendredi contre le gaz de schiste", c'est ce qu'a indiqué un communiqué de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique. Cette dernière, qui salue la mobilisation de la population dans le Sud contre l'exploration du gaz de schiste à In-Salah, exige "l'arrêt immédiat des travaux d'exploration". La CNLTD développe des arguments qui confortent les inquiétudes de la population d'In-Salah. "Des études scientifiques ont prouvé les dangers de l'exploration de cette ressource", affirme la CNLTD, qui reproche au pouvoir "de décider unilatéralement sans prendre la peine de concerter la population", lit-on dans le communiqué, qui ajoute que "la même démarche a été entretenue pour l'exploitation de la nappe phréatique", ajoute la CNLTD. "Le projet de transfert des eaux souterraines d'In-Salah vers Tamanrasset a été fait sans revenir vers la population", déplore-t-elle. La CNLTD estime, par ailleurs, que les mesures initiées par le gouvernement pour faire face à la chute des cours du pétrole relèvent du "bricolage" et de "l'improvisation". La solution préconisée par une partie de l'opposition passe "inéluctablement par une transition démocratique et pacifique" qui permettra aux citoyens de "participer aux décisions".