Sur la liste indicative de plus de 900 entreprises privatisables mentionnées dans le site web du ministère délégué chargé de la Participation et de la Promotion de l'investissement figurent aussi bien des firmes publiques en difficulté que des sociétés d'Etat très juteuses. Sur la liste de firmes en bonne santé ou rentables, on retrouve une dizaine de cimenteries, Agenor (transformation de l'or), les parapétrolières Ensp, Entp, Enafor, Snta, Saidal, Entmv (transport maritime des voyageurs), Engi, Enap (peintures), Sitel (télécommunications), Engi (Gaz industriels), les entreprises d'eau minérale Saïda et Mouzaïa, les brasseries étatiques. Les parapétrolières ainsi que Engi, Agenor, Enap faisaient partie de la liste des privatisables par la Bourse en raison de leur rentabilité. Une liste devenue caduque avec le changement à la tête de l'Etat en 1999. En résumé pour les petites et moyennes entreprises en bonne ou mauvaise santé, il s'agit de vente par appel d'offres aux repreneurs locaux et/ou étrangers et aux salariés. Cela a été rendu possible par la filialisation des Epe. De 400 grandes firmes sont nées un millier de sociétés( souvent une filiale par usine ou unité). Mais pour les grossses cylindrées comme Saidal et Air Algérie, il s'agit d'ouverture de capital, voire dans certains cas de contrat de management. D'autres entreprises en difficulté, modernisées, peuvent être rentables moyennant un partenariat avec des sociétés locales et/ou étrangères. La Snvi, qui traîne une dette importante, n'a d'autre voie pour investir dans la réhabilitation de son outil de production que le partenariat sans quoi elle est vouée à la disparition, avec l'ouverture plus grande du marché algérien. R. E.