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“Une femme en colère”
Publié dans Liberté le 07 - 12 - 2004

RéSUMé : Même si elle avait pris l'habitude de ne plus le quitter, Nabila partira toute une journée, sans le prévenir. Ce jour-là, soutenu par son père et Mouloud, il ira déclarer la perte de son arme et les menaces qu'il recevait. Le chef de service va ordonner une enquête.
-Allons à la maison… Peut-être qu'elle s'y trouve, émet Boualem avant d'inviter son ami à l'accompagner.
Ils s'y rendent ensemble et Boualem est bien déçu de ne ne rien trouver.
Mais où peut-elle être ? se demande-t-il, en prenant le téléphone pour composer le numéro de portable de sa femme.
Il s'y prendra à plusieurs reprises mais à chaque fois, il lui est signifié que le numéro est injoignable. Il appelle au salon, même réponse ! Nabila ne s'y est toujours pas rendue.
- C'est bizarre, dit-il. Habituellement, elle est toujours près de moi.
- Peut-être qu'elle avait des choses à faire ?
Les deux amis ne peuvent pas s'imaginer un seul instant qu'elle est en route. Durant la journée, elle est allée inspecter un coin de forêt, à quelques kilomètres de là. Il n'y a pas de route goudronnée, juste une piste qui mène à un village se situant sur le flanc d'une colline. Bien avant dix heures, car le soleil tape très fort en cette mi-septembre de l'année 2003, Nabila est restée dans sa voiture pendant plusieurs heures, voulant savoir si la route est très fréquentée.
Il n'y est passé que deux camionnettes bâchées et un berger guidant son troupeau de moutons. Et pendant les heures chaudes, elle s'est aventurée jusqu'au village. Il n'y a pas eu un chat dehors.
Confortée dans l'idée qu'elle vient de trouver l'endroit parfait pour y fixer rendez-vous à son mari, elle est rentrée en ville. Elle a fait la tournée des boutiques puis du salon de coiffure. Elle était présente lorsque Boualem a appelé.
Ayant encore affaire, elle a fait signe à la coiffeuse de répondre qu'elle n'est pas là.
Nabila a pris place derrière le comptoir et a demandé de ne pas être dérangée. Comme l'autre fois, elle prend un journal et y découpe des lettres pour composer la nouvelle lettre anonyme qu'elle laissera dans la boîte aux lettres. Deux heures durant, elle restera penchée sur les lettres qu'elle a découpées. Les coiffeuses sont parties depuis longtemps. Elle est plus à l'aise et se presse de finir.
Satisfaite du résultat, elle relit la lettre puis la glisse dans une enveloppe. Elle ferme le salon puis rentre chez elle, prenant le soin au passage de glisser l'enveloppe dans leur boîte aux lettres.
Elle est surprise de trouver son mari et Mouloud au salon.
Ils se lèvent et elle peut voir qu'ils sont très inquiets. Boualem l'est au point de s'énerver.
- Mais où étais-tu ? J'étais mort d'inquiétude, crie-t-il. Je croyais que, que...
- J'avais affaire, répond-elle. Je suis désolée. J'aurais dû te prévenir.
- Pourquoi ne répondais-tu pas au téléphone ?
- J'avais oublié de recharger la batterie. Au fait, comment se fait-il que tu ne sois pas encore au travail ? lui demande-t-elle.
Boualem la met au courant. Elle ne saute pas de joie.
Maintenant que la police est au courant et qu'il a été suspendu en attendant les conclusions de l'enquête, la jeune femme n'a plus le choix. Le temps lui est compté. Elle devra passer à l'acte.
(À suivre)
A. K.


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