Le long feuilleton des ratés de la daïra de Zemmora en matière de résorption de l'habitat précaire n'en finit pas de s'étirer en longueur. Des représentants de 9 familles mal-logées ont ainsi manifesté ce samedi matin devant le siège de la wilaya de Relizane. Selon le représentant de la LADDH (Ligue algérienne de défense des droits de l'homme), cette protesta est motivée par le fait que 18 familles expulsées du bidonville de Oued Djanti, à Zemmora, rasé le 3 décembre dernier, ont été relogées à deux familles par logement, en fonction de critères de parenté, dans la cité des 160-Logements. Ces familles se sont ainsi retrouvées entassées de 9 à 13 âmes dans un F3. Croyant que cette "solution" adoptée par la daïra de Zemmora relevait du provisoire, les recasés ont pris leur mal en patience, mais en recevant leurs contrats de location, ils ont découvert que les noms des 2 chefs de famille figuraient sur ledit document. Ce qui exclut de fait la famille "en trop" de toute nouvelle opération de relogement ou de l'accès à toute autre formule de logement. Cette nouvelle vague de protestataires originaires du bidonville d'Oued Djanti, à Zemmora, devant la wilaya de Relizane est venue s'ajouter à Zeddam Aïcha qui tient son sit-in en compagnie de son enfant en bas âge depuis le 20 décembre dernier. Ce qui remet sérieusement en question la manière approximative dont a été menée l'opération de résorption de l'habitat précaire menée le 3 décembre dernier. M. S.