Aïn El-Hammam (TIZI OUZOU): Flambée des prix des fruits et légumes ! Les dernières intempéries n'ont pas été ressenties autant que l'inexplicable flambée des prix affichés pour les produits de première nécessité. En effet, si les citoyens n'ont pas été affectés par la neige, considérée comme "bon signe augurant de belles saisons à venir", à en croire les plus aguerris des vieux montagnards, par contre les prix vertigineux des mercuriales en laissent plus d'un perplexe ! À Aïn El-Hammam où la circulation automobile a été des plus contraignantes, les commerçants ambulants des fruits et légumes qui permettaient un tant soit peu d'amoindrir la facture à payer contre un petit couffin, en déboursant des sommes abordables par rapport aux magasins, se sont nettement éclipsés depuis plus de deux semaines. Les consommateurs se rabattent forcément sur les magasins qui affichent des tarifs très salés. Ainsi les fruits et légumes sont presque intouchables : la pomme de terre qu'on disait chère quand elle se vendait à 40 DA, il y a quelques semaines flambe à 75 ou 80 DA, la tomate connaît des pics à vous donner le vertige. Même constat pour les autres produits tels que l'oignon dont on ne peut se passer en hiver (75 DA le kg). Pour ce qui est des produits hors saison, comme les haricots verts (360 DA), le poivron (180 DA), certains consommateurs n'osent même pas demander le prix. En outre, les prix des fruits ont aussi grimpé. Pourtant il y a vraiment une abondance ! L'orange varie selon la qualité, entre 80 et 180 DA, la banane à 190 DA. "On a beau nous expliquer les raisons de ces augmentations, d'aucuns n'arrivent plus à croire l'argument des commerçants", dira un client, père de famille. Par ailleurs, même le prix du gaz butane a connu une hausse dans certaines stations-service ; c'est le cas de la station de Yatafène où un camion semi-remorque est alloué pour parer à la demande en gaz butane. Seul bémol : le consommateur déboursera 20 DA de plus que d'habitude. L'agent expliquera qu'il doit payer la course au camion et amortir les frais de transport. "Et voilà qu'on profite aussi de la panique des citoyens sans protection !" s'exclame un autre client. Encore une fois, le sachet de lait suscite occasionnellement une bousculade ; le commerçant-livreur ne distribue pas plus de 2 sachets par personne. "Les autorités locales devraient appeler les services concernés pour rajouter en quantité afin de satisfaire tout le monde", affirme-t-on. LIMARA B. Bouira: 11 localités privées d'eau potable pour les prochaines 48 heures Onze localités de la wilaya de Bouira connaîtront des perturbations dans l'alimentation en eau potable durant deux jours, à savoir aujourd'hui et demain. Selon les services de l'Algérienne des eaux qui ont rendu public le communiqué, les perturbations se feront ressentir au niveau des communes de Bouira, Bechloul, El-Esnam, Taguedit, El-Mesdour, Aït Laâziz, Aïn Turk et le village Ouled Ali dans la commune d'Oued El-Berdi. Cette interruption temporaire de 48 heures est due selon les services de l'ADE à l'arrêt technique de la station de traitement du barrage de Tilesdit et au cours de cette interruption la population sera alimentée à partir des forages, puis via des camions-citernes. H. Bessaoud