Près de 200 intervenants, provenant d'horizons divers, devraient participer à ce colloque centré sur les apports de ce texte historique. La commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (Cncppdh) commémore, aujourd'hui et demain à l'hôtel El-Aurassi (Alger), la déclaration universelle des droits de l'homme, proclamée le 10 décembre 1948. Le thème retenu pour cette journée commémorative a pour intitulé : “La Déclaration universelle des droits de l'homme : entre valeurs proclamées et mécanismes de suivi”. Le programme de la commémoration sera axé sur 2 points : la Déclaration universelle des droits de l'homme et son impact au niveau international et sur la législation nationale ; les organes de surveillance des pactes et conventions internationaux des droits de l'homme, présentation et fonction. Des experts algériens au niveau des mécanismes onusiens des droits de l'homme prononceront à l'occasion des communications. Quelque 200 personnes venant d'horizons divers (administrations et institutions publiques nationales, communauté universitaire, médias et organisations de la société civile) prendront part à cette manifestation à caractère national. L'institution de Farouk K'sentini a relevé, dans une fiche technique de la commémoration, que de par “son très fort contenu moral” la déclaration universelle des droits de l'homme “s'est imposée au fil du temps pour devenir, à la fois, la référence, universellement admise en termes de référence internationale dans le domaine de la promotion et de la protection des droits de la personne humaine et l'ancrage fondateur de tout le droit international des droits de l'homme actuellement en vigueur”. L'objectif du Cncppdh, en célébrant cet anniversaire, est de “renouer avec les longues traditions de lutte de tous les peuples en faveur de la promotion de l'Etat de droit, de l'égalité citoyenne et de la liberté”. D'autres objectifs sont fixés à cette journée commémorative : la vulgarisation des mécanismes internationaux de supervision des instruments relatifs aux droits de l'homme adoptés par l'Assemblée générale des Nations unies, faire connaître la structure de ces mécanismes et le rôle qui leur échoit dans le suivi et le contrôle de l'application des divers pactes et conventions adoptées au lendemain du 10 décembre, tenter une première évaluation des efforts de l'Algérie dans le domaine de l'intégration des normes internationales relatives aux droits de l'homme dans son droit interne. À coup sûr, l'importance de l'Algérie réside, essentiellement, dans le fait que ce serait des Algériens qui feront l'évaluation en matière de respect des droits de l'homme par l'Algérie qui, sur cette question, est souvent épinglée par les ONG internationales comme Amnesty et Human Right. A. C.