Le problème des 16 familles mal-logées originaires de Zemmora, en sit-in devant le siège de la wilaya de Relizane, pour certains depuis une dizaine de jours et pour Zeddam Aïcha depuis plus de 3 mois, est-il en voie de résolution ? "Il sembler que oui, d'après des échos qui nous sont parvenus", assure le représentant de la Laddh à Relizane. "Suite à une correspondance adressée par les familles en question au wali de Relizane, lundi dernier, réclamant l'ouverture d'une enquête sur les circonstances d'attribution de logements à 6 indus bénéficiaires, cités nommément, à la cité des 160-Logements RHP de Zemmora, le wali a reçu une délégation des mal-logés et leur a promis l'ouverture d'une enquête. Les jours suivants, les mal-logés en sit-in devant la wilaya ont observé un défilé ininterrompu de membres de la commission ayant présidé à l'opération de relogement des habitants du bidonville d'Oued Djanti. En outre, la commission d'enquête nommée par le wali a été aperçue, mardi et mercredi derniers, à la cité des 160-Logements en train de s'enquérir de visu de la véracité de leurs dires sur l'existence de logements attribués dans le cadre du recasement, mais qui demeurent encore vacants à ce jour. En effet, est-il concevable qu'un citoyen censé être démuni, ayant bénéficié d'une habitation dans le cadre d'une opération de résorption de l'habitat précaire, laisse son logement inoccupé pendant plus de 3 mois ? Autant de questions auxquelles la commission devra livrer des réponses, d'autant plus que le wali paraît résolu à prendre le taureau par les cornes, d'après l'impression qu'en ont tiré les représentants des protestataires, suite à leur entrevue avec lui", indique notre interlocuteur. Pour rappel, les sit-in des mal-logés devant la wilaya de Relizane n'ont cessé depuis le recasement effectué le 3 décembre 2014 à Zemmora. La plus ancienne protestataire, Zeddam Aïcha, une femme de ménage dans le cadre du filet social, divorcée avec un enfant et une sœur handicapée à charge, a été exclue de plusieurs opérations de recasement. Quinze autres familles relogées à deux par appartement l'ont rejointe, il y a une dizaine de jours. Par ailleurs, une pétition de soutien aux protestataires, signée par une trentaine de membres de la société civile à Zemmora et adressée aux autorités locales, a été transmise à notre rédaction. M. S.