La sénatrice française, Mme Alima Boumediene-Thiery, qui séjourne en Algérie depuis quelques jours, ne cache pas son optimisme et sa confiance à un éventuel retour d'écho pour ses doléances exposées aux responsables algériens relatives à la situation des libertés en Algérie de façon générale et celle des journalistes, notamment incarcérés, en particulier. Lors d'une conférence de presse animée hier au Centre international de presse (CIP) à Alger, la représentante du groupe des Verts (écologistes) au Sénat français a indiqué que le chef de cabinet de la présidence de la République, M. Larbi Belkheir a promis de “transmettre les doléances au président Bouteflika”. “Ma présence ne les a pas laissés insensibles. Nous avons parlé de la presse, bien entendu de la situation des journalistes emprisonnés dont notamment Benaoum et Benchicou, et de la réconciliation nationale. Je lui ai parlé des conséquences de la situation de la presse sur l'image de l'Algérie à l'extérieur et donc de celle du Président. Je lui ai dit qu'avec ce qui se passe dans la presse, l'image de l'Algérie est égratignée. Il a entendu et il avait la même préoccupation”, a-t-elle dit. La sénatrice, qui évoquait son entrevue avec le chef du cabinet de la présidence, a ajouté, qu'“il a également entendu que le journaliste ne doit pas être en prison”. “Il a entendu le message et m'a dit qu'il le transmettrait”, a-t-elle dit. En tout cas, elle n'a pas manqué d'affirmer qu'“elle a confiance”. “Je suis optimiste et j'espère que le Président entendra le message”. Interrogée sur le prolongement politique qu'elle entend donner en Hexagone de sa visite, Mme Alima Boumediene a indiqué qu'“elle parlera dès son retour en France”. “Je ferai un rapport et je demanderai audience au ministre des Affaires étrangères, M. Barnier”. “C'est nécessaire et indispensable”, a t-elle conclu. K. K.