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La responsabilité de Bamako engagée
Recrudescence des affrontements entre mouvements armés dans le nord-mali
Publié dans Liberté le 03 - 05 - 2015

La signature de l'accord de paix final aura lieu à Bamako, le 15 mai prochain, comme l'a annoncé le chef de file de la médiation internationale : l'Algérie. L'on ignore toutefois si la Coordination des mouvements de l'Azawad ferait partie des signataires.
La reprise des affrontements armés, depuis une semaine dans le Nord-Mali, a mis en alerte la communauté internationale. Les menaces de sanctions brandies par l'ONU n'ont eu aucun effet sur les mouvements armés nord-maliens qui poursuivent leur combat dans plusieurs localités du centre et du nord du pays. Aux accusations mutuelles de violation du cessez-le-feu du 23 mai 2014, s'ajoute une véritable campagne de désinformation qui n'aide, en aucun cas, à appréhender clairement la situation politique et sécuritaire. Pour la presse malienne et les mouvements armés pro-Bamako, seule la CMA est tenue responsable de la dégradation de la situation sécuritaire dans le Nord-Mali. Alors que les mouvements de l'Azawad sont en pleine période de réflexion sur la position à adopter quant à leur adhésion à l'Accord de paix final de Bamako, un mouvement armé du nom de Groupe d'autodéfense des Touareg de l'Imghad et alliés (Gatia) se lance dans une offensive sur Ménaka, initialement contrôlée par le Mouvement national de libération de l'Azawad. D'aucuns n'ignorent que le Gatia s'est ouvertement déclaré pro-malien dès sa naissance et que sa création répondait, selon ses fondateurs en août 2014, au besoin de se défendre en cas d'agression armée de la part des membres de la CMA ou des mouvements terroristes islamistes qui écument le nord du pays. Aussi, son secrétaire général, Fahad Ag Almahmoud n'a jamais caché son intention de peser sur les discussions de paix entre les autorités maliennes et les mouvements politico-armés de la CMA. "On ne peut pas être impliqué en tant que communauté tout court. Il fallait nécessairement avoir un groupe armé, comme tous les autres, afin de participer au processus de paix", avait déclaré Ag Almahmoud en août, précisant que le Gatia n'avait aucune intention de s'engager dans les combats armés. La réalité du terrain a démontré le contraire, au mépris des efforts de la communauté internationale qui s'est investie, sans relâche, dans le dialogue politique depuis le déclenchement de la rébellion targuie en 2012. Jusqu'ici, l'ONU n'a jamais incriminé directement le Gatia dans les violences qui ont eu lieu dans le Nord-Mali, se contenant d'appeler toutes les parties impliquées dans les combats à cesser les hostilités. Pourtant, le MNLA et ses alliés du Haut-Conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA), ainsi que les responsables du Mouvements arabe de l'Azawad (MAA), n'ont pas cessé d'accuser le gouvernement malien d'être derrière le Gatia qui revendique plus d'un millier de "combattants". Le Gatia est-il en train de sous-traiter la lutte armée contre la CMA, pour le compte des autorités de Bamako ? Aucune preuve tangible n'existe pour le moment et la CMA a exigé, hier, des Nations unies, d'ordonner "le retrait immédiat des mouvements pro-Bamako de Ménaka". Mais le président du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, sera-t-il capable de "rappeler" à l'ordre le Gatia qui risque de saper un âpre processus de négociations en faveur du retour à la paix dans ce pays ? Sur le terrain, les pressions exercées par la communauté internationale et le gouvernement malien sont exclusivement orientées vers la CMA, pour l'amener à signer l'Accord d'Alger le 15 mai à Bamako. Et cette méthode pourrait s'avérer désastreuse pour le Mali, notamment en cas de refus de la CMA de se soumettre à la volonté internationale de mettre en œuvre le plan de rétablissement de la paix dans le Nord-Mali.
L. M.


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