Pas moins de 27 boutiques ont été démolies durant la nuit du 12 au 13 mai près du centre commercial de Ben Aknoun, sis sur le boulevard du 11-Décembre-1960, a-t-on appris de Mohamed Labdellaoui, le président de l'APC d'El-Biar, que nous avons croisé hier sur les lieux même de l'opération : " La destruction de ces échoppes au nombre de 27, construites hors de l'enceinte du centre commercial et à même le trottoir, obéit à l'exécution de travaux de doublement de la voie, réputée pour ses goulots d'étranglement, notamment aux heures de pointe." Décodé, ces boutiques à caractère illicite devaient être démolies tôt ou tard. En témoigne la présence des staffs de la circonscription administrative de Bouzaréah et de la direction des travaux publics de la wilaya d'Alger. Néanmoins, les tenanciers s'en sortent à bon compte au chapitre de l'indemnisation : "Les tenanciers de magasins ont bénéficié de locaux, biens de l'OPGI et de la Régie foncière de la wilaya d'Alger situés en différents endroits de la capitale, notamment à la rue Didouche-Mourad et Asselah-Hocine." Rien que ça et excusez du peu ! Ainsi s'achève l'épisode néfaste du squat des abords du centre commercial de Ben Aknoun, à l'époque où la situation du pays était au sauve qui peut. C'est dire que la politique du fait accompli n'est plus payante. L. N.