"Où étiez-vous M. Berkati lorsqu'il y a eu envahissement de terrain par des pseudo-supporters au nombre de 300 environ à la séance d'entraînement du dimanche 30 novembre 2014 où les joueurs ont subi les pires représailles à travers bastonnades et obscénités sans protection aucune de quiconque ? Les joueurs les plus visés étaient Tatem, Tiza, Belkaïd et Yahia-Chérif, entre autres. Les deux derniers cités ont, depuis, quitté le club. Cette invasion était programmée dans la mesure où certains journaux l'ont annoncée le matin du dimanche 30 novembre 2014, l'entraînement étant programmé l'après-midi à 17h, je vous l'ai même annoncé téléphoniquement avec comme réponse de votre part : "Mais il y a de la manipulation dans l'air." Pourquoi alors ? Ce jour-là de reprise, ô combien important, aucun dirigeant n'était présent, ce qui pourrait plaider en votre faveur dans d'autres circonstances. Et les obligations du club à l'endroit de ses employés dont vous ne cessez de faire état. Où sont-elles passées ? Ont-elles été appliquées. Rien de tout cela. S'agissant de ma maladie qualifiée comme tel d'abord puis reconnue implicitement à travers le certificat d'arrêt de travail d'une durée de 15 jours à compter de la période allant du 1er décembre 2014 au 15 décembre 2014 que vous avez accepté en m'invitant à reprendre le travail au terme de celui-ci. M'avez-vous fait passer une visite médicale en règle avant ma prise de fonction digne d'un club professionnel et du gestionnaire que vous êtes ? Par la suite, qu'avez-vous fait ? En votre qualité de président auprès d'un de vos employés tombé malade, dans l'exercice de ses fonctions ; un simple appel téléphonique que vous avez daigné effectuer pour me souhaiter un prompt rétablissement et me présenter des excuses confuses et embarrassées, il est vrai. Quel médecin assermenté m'avez-vous dépêché ou vers quel établissement hospitalier spécialisé m'avez-vous orienté ? Je vous ai demandé de me communiquer le contrat d'assurance que vous auriez pu ou dû contracter avec la Cnas auprès de laquelle vous m'avez demandé de me rapprocher. Là aussi, rien de tout cela. En ce qui concerne les 450 000 DA que vous me demandez de rembourser, c'est comme une gratification de l'employé envers son employeur (le monde à l'envers) pour être tombé malade au sein du travail et faisant fi des règles édictées par la législation du travail qui prévoit les arrêts de travail payés suite à des accidents de travail survenus pendant l'exercice des fonctions. En ce qui concerne la somme de 150 000 DA remise à Braham Chaouch, ex-joueur du club présenté par Medane comme émissaire du club et auprès de qui je me suis plaint et qui m'a ordonné de lui remettre du fait d'avoir été chargé par lui de me contacter. L'émissaire du club doit être payé par le club comme vous me l'avez vous-même précisé et c'est maintenant chose faite dans la mesure où ma demande de résiliation de contrat intervient à compter du 16 décembre 2014 soit trois semaines de présence au club. Cette demande de résiliation a été dictée par le souci de ne pas pénaliser le club techniquement pour vous permettre de recruter un nouvel entraîneur mais aussi et surtout pour ne pas grever le budget du club qui devra continuer à me payer étant malade. Mon professionnalisme et mon honnêteté connus, par ailleurs, sur la place d'Alger et dans toutes les contrées d'Algérie, m'ont commandé de procéder dans un passé récent à des remboursements sans qu'ont ait eu besoin de me le demander dans les 48h suivant mon départ. Je vous autorise à le demander à l'ex-président du MSP Batna, M. Benflis (au début de l'année 2014 : 500 000 DA restitués) et à l'ex-président du MC Saïda (750 000 DA restitués en 2012) alors en L1 professionnelle. Je suis à mon tour en droit de vous ester en justice pour non-assistance à personne en danger dans l'exercice de ses fonctions et pour préjudices multiples physique, physiologique, moral et professionnel causés en exigeant des dédommagements matériel et financier." M. H.