Le secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique a procédé, samedi, à l'installation de son bureau national, en spécifiant les charges de chaque membre. Le fait marquant est le retour en force du député et coordinateur des structures d'Alger, Chiheb Seddik. Ce dernier est désigné porte-parole du parti, une fonction assumée pendant de longues années par Miloud Chorfi, actuellement président de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel, puis par Nouara Djaâfar. Cette ancienne ministre de la Famille reprend, dans l'instance organique, le segment de la femme et de la famille. Abdessalem Bouchouareb, ministre de l'Industrie et des Mines, qui était directeur de cabinet d'Ahmed Ouyahia avant sa démission en janvier 2013, est affecté aux relations extérieures et à la communauté algérienne à l'étranger. Boumediene Khaldi est mis à la présidence de la commission de discipline, tandis que Mohamed Guidji, Ali Rezgui, Azzedine Mihoubi sont respectivement en charge des élus locaux, des relations avec les partis politiques et de la culture. Au bureau politique, Ahmed Ouyahia s'est entouré de ses collaborateurs traditionnels, ceux-là mêmes qui ont été les "victimes" collatérales de son éclipse de deux ans et demi. Des frondeurs de 2013, un seul rescapé : Tayeb Zitouni, l'ancien maire d'Alger-Centre, qui s'occupera des questions économiques, en attendant le congrès extraordinaire prévu pour le mois de mai 2016. S. H.