Le dossier d'introduction du Centre de contrôle technique des constructions- Centre (CTC) en Bourse d'Alger est actuellement en étude au sein du bureau Cetic. Plusieurs scénarios pour l'entrée de cette entreprise dans le marché secondaire seront, de ce fait, proposés aux responsables concernés. Cette analyse qui durera au moins trois mois nécessite une évaluation de la société et déterminera sa valeur vénale. Si l'Etat suggère une ouverture à hauteur de 40%, il n'en demeure pas moins que les dirigeants pourraient revoir ce taux à la hausse. Les actionnaires ciblés seront certainement des professionnels, notamment des bureaux d'études, des institutions et des établissements bancaires. Même la communauté algérienne établie à l'étranger figurera également dans cette stratégie. La résolution du CPE quant à la privatisation du CTC-Centre par le biais de la Bourse a été notifiée, rappelle-t-on, à l'entreprise par l'intermédiaire de la SGP. La démarche se concrétisera d'abord par l'ouverture partielle du capital. Le capital social de l'entreprise, faut-il le préciser, a été augmenté de 90 millions de dinars à 150 millions de dinars depuis le mois de juillet dernier. La décision prise par le CPE tombe à point nommé d'autant plus que le CTC-Centre a été certifié ISO 9001/2000 au terme de deux années de mise en place d'un système de management de la qualité. “Nous sommes, travailleurs et dirigeants, prêts à nous lancer dans cette opération de privatisation”, avouera M. Mohamed-Chérif, P-DG du CTC-Centre. Le premier responsable de cette entreprise confirme la transparence de sa gestion et se dit prêt à élaborer avec les évaluateurs la note d'information exigée par les cadres de la Bourse d'Alger pour accepter une société dans ce marché boursier. Le CTC-Centre détient un chiffre d'affaires de 35 milliards de centimes réalisé en 2004, un volume d'activités et un plan de charges couronnés par quelque 4 000 opérations de contrôle représentant plus de 36 000 logements à la suite du séisme du 21 mai 2003 en plus des équipements et autres infrastructures tels que les lycées, les CEM… Dans le cadre de son engagement dans la qualité métier, le CTC-Centre organise un séminaire de deux jours sur le calcul des structures par ordinateur. Pionnière dans l'utilisation de logiciels informatiques dans l'activité de contrôle technique des constructions, cette entreprise souhaite développer une culture professionnelle saine, performante et fiable dans le calcul des structures à l'aide des programmes d'ordinateur. L'idée globale recherchée à travers une telle rencontre est que tout ingénieur ou technicien doit impérativement être doté d'un métier et d'une expérience nécessaires pour pouvoir maîtriser cet outil informatique qui n'est pas fiable à 100%, surtout sur certains calculs. “Si l'ordinateur n'est pas dompté par la rigueur, l'intelligence et le sens de la responsabilité de l'homme, les prodiges de l'informatique feront vite de se transformer en source d'aléas”, soulignent les experts. B. K.