Six vols et des sabotages sont survenus sur les installations d'Algérie Télécom à Hassi-Messaoud entre le 28 juin et le 7 juillet. Près de 9 000 m de câbles de cuivre ont été volés ou coupés près de bases-vie Sonatrach, dans la zone industrielle ou carrément dans le centre-ville. Ce qui est étonnant est que ces actes sont commis, de jour comme de nuit, dans des endroits sous vidéosurveillance. Les agents de sécurité des usines et bases-vie ne sont pas intervenus et n'ont pas alerté les services de sécurité, selon une source proche d'AT, qui dit que l'organisme ne peut sécuriser, à lui seul, tout son réseau. A contrario, il subit les désagréments causés à ses clients et un lourd préjudice financier. à Hassi-Messaoud, environ 2 000 abonnés n'ont ni téléphone ni Internet depuis plus d'une semaine. Ce n'est pas un cas isolé. Plus de 80% des dérangements et coupures signalés sont dus à des agressions du réseau (vols, sabotages, coupures accidentelles). Le cuivre est une matière première cotée en Bourse. Il coûte cher et suscite les convoitises des groupes spécialisés (destiné à la contrebande via les frontières). En 2014, 162,4 km de câbles ont été subtilisés. De janvier à mars 2015, près de 81 km l'ont été à l'échelle nationale. Pour les remplacer, AT a dépensé respectivement 303,4 et 50,2 millions de dinars. Encore ce coût n'inclut pas les pertes de revenus et le préjudice en termes d'image.