Plusieurs personnes sont mortes, ces derniers jours, de botulisme après avoir consommé du cachir. Dès lors, ce produit, traditionnellement apprécié en été, est évité par les consommateurs. Ce qui a induit des baisses de ventes importantes chez les producteurs de cachir et de pâté. Des inspecteurs de l'hygiène alimentaire, qui se sont déplacés à notre rédaction, estiment que l'information principale n'a pas été fournie aux consommateurs, soit la marque du cachir incriminé. "La logique aurait voulu qu'on identifie le produit mis en cause. Ce n'est pas pour saboter le producteur, mais pour éradiquer la cause du problème. Le botulisme survient généralement à la source, c'est-à-dire dans la chaîne de production", nous explique-t-on. Autrement, les gens redouteront les intoxications alimentaires et ne consommeront plus de cachir, quel que soit son label. Les producteurs sérieux subissent fatalement les contrecoups de ce déficit d'information.