La présidente de l'UCP (Union pour le changement et le progrès), Me Zoubida Assoul, est continuellement sollicitée par des partis politiques qui ne parviennent pas à obtenir leur agrément, bien qu'ils se soient conformés aux procédures légales édictées par la loi organique sur les partis politiques. La dame est interpellée sur ce problème en sa qualité de chef de formation politique mais aussi pour ses connaissances en droit, elle qui a exercé comme magistrat et qui est inscrite actuellement au barreau. Il faut croire qu'après la frénésie du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales à agréer une flopée de partis politiques à la veille de l'élection présidentielle de 2014, probablement pour disperser l'électorat, il met, depuis, sous le coude les dossiers qui lui sont soumis. Il faudra une grande pression médiatique pour qu'il consente à lâcher de temps à autre un agrément, comme il l'a fait pour le parti de l'ancien chef de gouvernement Ali Benflis.