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Habiter ou produire
Publié dans Liberté le 15 - 01 - 2005

La ville mythique, qui continue d'exercer un fort pouvoir de séduction sur les forces de travail en jachère de toutes les régions du pays, n'a malheureusement strictement rien à voir avec de vraies mégapoles pétrolières comme Houston ou Dallas et leurs rêves hollywoodiens.
La ville de Hassi-Messaoud était donc sur une poudrière, exposée en permanence aux risques majeurs inhérents à une activité qui en présente naturellement plus que d'autres, et pour cause. Voilà qui change de cette image d'Epinal d'un Eldorado planté dans le cœur du désert et où le pétrole et l'argent coulent à flots. La réalité est plus prosaïque.
La ville mythique, qui continue d'exercer un fort pouvoir de séduction sur les forces de travail en jachère de toutes les régions du pays, n'a malheureusement strictement rien à voir avec de vraies mégapoles pétrolières comme Houston ou Dallas et leurs rêves hollywoodiens. Ce point d'eau, comme le suggère le nom de la ville, n'est passé à la postérité et ne doit sa renommée mondiale, dès la fin des années 50 au siècle dernier, qu'à la découverte dans ses entrailles de l'or noir.
Connaissant le mode de vie des travailleurs du pétrole, qui se déroule généralement entre les bases du même nom et les chantiers, on peut supposer que l'érection d'une grande ville qui fut le reflet de l'immensité des champs pétrolifères n'était pas le premier souci des autorités coloniales, d'abord, et des Algériens, ensuite. Hassi-Messaoud s'est ainsi développée à l'avenant, devenant au fil du temps une agglomération qui tient à la fois du centre de transit, de la bourgade administrative et de la cité d'hébergement. Hétéroclite et sans âme, faire-valoir urbain plus que métropole, la ville s'est développée dans le laxisme et l'anarchie.
Difficile à croire, mais Hassi-Messaoud est aussi synonyme de bidonvilles où s'entasse une humanité en détresse qui rêve de ces richesses qui illuminent son ciel. Comme si cela ne suffisait pas, bâtiments et bâtisses sont édifiés sur des oléoducs susceptibles de les souffler à tout moment. Hassi-Messaoud est aussi un dangereux enchevêtrement de pipes, d'installations, d'activités, autrement dit autant de facteurs et de sources potentiels de sinistres de grande ampleur, de ceux qui font des victimes en nombre.
La décision des autorités de geler l'extension de la ville et d'en construire une autre se doit certes d'être saluée. Mais elle intervient avec beaucoup de retard et elle n'est rien sans une politique globale et rigoureuse de gestion des zones d'activité. Et pas seulement. De la ville et de son environnement. Que dire, par exemple, de tous ces ateliers qui foisonnent sous les bâtiments, dans les cités, dangereux pour la vie en collectivité et portant gravement atteinte au bien-être des habitants ? La démarcation est rarement observée entre le lieu d'activité et le lieu d'habitation.
A. H.


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