Le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Ali Haddad, a procédé, hier, à l'installation du bureau de Béjaïa de son organisation. La cérémonie s'est déroulée en présence du wali de Béjaïa, des présidents de l'APW et de l'APC, d'élus locaux et de parlementaires, d'opérateurs économiques des secteurs privé et public, mais aussi de dirigeants du MOB et d'anciens dirigeants de la JSMB. Il faut dire que l'auditoire a failli assister à un conseil de wilaya élargi tellement tout l'exécutif était au complet. Toutefois, les directeurs de l'exécutif se sont retirés au début des travaux ; une réunion était prévue pour discuter du projet de dédoublement de la voie ferrée, qui a fait couler beaucoup d'encre ces dernières années. Et sur ce point précis, le wali a tenu à faire remarquer que le projet en question "n'a jamais fait l'objet d'annulation" et qu'il est "toujours à l'ordre du jour". On parle à nouveau du changement de son tracé pour le faire aboutir. Le président du FCE, venu en compagnie du président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci), Laïd Benamor, était manifestement très attendu à Béjaïa, en témoigne la présence de patrons dont les entreprises sont leaders dans plusieurs secteurs d'activité ; c'est le cas de Ramdane Batouche de Général Emballage, de Fawzi Berkati le patron de Tchin-Lait-Candia, de M. Ihadadden, le DG de Cévital. Le patron du FCE a profité de l'occasion pour échanger avec les opérateurs économiques de la région sur la conjoncture économique. Certains ne se sont pas privés pour énumérer certaines contraintes objectives auxquelles ils font face. Le patron de Tchin-Lait-Candia en a profité pour plaider pour la suppression de la taxe professionnelle (TAP), qui a été baissée, selon lui, de 0,6%, et non de 1% comme annoncé. Le DG de Cévital, M. Ihaddaden, a profité de l'occasion de l'annonce faite précédemment par le wali de Béjaïa, qui a rappelé que deux zones industrielles de 75 hectares chacune, seront prêtes à accueillir des projets d'investissements après les travaux de viabilisation : "Cela tombe bien, notre groupe a deux projets ficelés en matière de trituration et de plasturgie. Et nous sommes prêts à financer ces travaux sur fonds propres." Le wali a invité le DG de Cévital à remplir les formulaires adéquats et à cocher la zone industrielle de son choix, El-Kseur ou Beni Mansour qui ont la particularité d'être situées au carrefour de localités importantes et desservies par le chemin de fer. Interrogé au sujet des deux projets, M. Ihadddaden a indiqué qu'ils créeront quelque 2 000 emplois directs, sans oublier les emplois indirects. M. O