L'initiative de création d'un "front" lancée par le FLN a obtenu l'aval d'une quarantaine de partis et d'un millier d'associations, a confirmé, hier, Amar Saâdani, à l'hôtel Riadh de Sidi-Fredj, à Alger, où il présidait l'opération d'élection partielle des représentants du parti pour le renouvellement partiel du Conseil de la nation. Le SG du FLN a affirmé que l'invitation a été envoyée à tous les partis, notamment ceux de l'opposition, "y compris le PT", précisera-t-il. Evoquant le refus du RND d'y adhérer, le secrétaire général du FLN a estimé que son initiative "n'exclut pas le RND et ne contredit pas sa proposition. On verra qui adhèrera à notre initiative et qui adhèrera à l'initiative du RND", lancera-t-il sous forme de défi, avant d'ajouter : "Ce n'est pas le RND qui nous mènera. C'est nous la locomotive. C'est clair, net et précis" et de lancer une pique à l'adresse de son frère ennemi : "Leur initiative se résume à trois personnes qui veulent gouverner le pays", allusion au poids du parti d'Ahmed Ouyahia, aux yeux d'Amar Saâdani. Concernant l'élection primaire des représentants du parti aux élections partielles du Sénat, le secrétaire général du FLN a affirmé que l'opération, ouverte à la presse, est la même dans toutes les wilayas du pays. "Les vieilles pratiques (corruption, copinage) sont définitivement révolues. Une nouvelle ère s'ouvre : celle de la démocratie véritable, du passage par l'urne. Ce sont les élus qui représentent le peuple et la Constitution reconnaît le pouvoir au peuple." Amar Saâdani saisira cette occasion pour réitérer son appel pour la révision de la loi électorale et celle régissant les assemblées élues, en vue de clarifier la relation entre les élus et l'administration. A B.