“Les agences d'assurance crédit Ducroire (Belgique) et Hermès (Allemagne) viennent de classer l'Algérie au risque 3 (classement 2005, contre un risque 4 en 2004)”, a indiqué une source sûre. La canadienne Edc a également révisé à la baisse le risque Algérie, a-t-il ajouté. En clair, ce nouveau classement correspond à un bon risque. En d'autres termes, c'est un signal positif aux investisseurs de ces pays pour qu'ils s'engagent en Algérie. Il semble être dicté par la volonté de ces pays d'encourager leurs exportations vers l'Algérie, a commenté la même source. Conséquence de ce nouveau classement : les primes de risque sur les crédits extérieurs consentis à l'Algérie et garanties par ces agences vont sans doute baisser. À noter que les agences de l'Ocde avaient classé l'Algérie au risque 4 (assez bon risque) en 2004. La Coface, l'organisme de garantie français, comme à l'accoutumée, s'était alignée sur ce qu'on appelle le consensus Ocde en relevant à l'échelle 4, le classement du pays en 2004. Tout en nuançant son appréciation... Pour le risque privé, la Coface avait maintenu l'Algérie au risque 5, eu égard à l'impact négatif du scandale Khalifa sur l'image des sociétés privées locales. Il semble que ce soit le même topo en 2005. À moins que lors du séminaire risque pays du 25 janvier, cette agence imite le geste de celles des trois agences de l'Ocde, sur pression politique, en révisant à la baisse le risque Algérie. N. R.