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Les opportunités ratées des contrats offsets
Marchés publics et diversification
Publié dans Liberté le 23 - 11 - 2015

Pourquoi les exportations sont difficiles pour les entreprises algériennes ? Le Pr Mohamed-Cherif Belmihoub cite, entre autres, les barrières commerciales tarifaires ou non tarifaires des pays du Nord, le cadre institutionnel inadéquat, la faiblesse des infrastructures, le capital humain faible, les incitations à l'exportation insuffisantes.
Lors de la quatrième édition de "la Journée de l'entreprise algérienne" organisée par le Forum des chefs d'entreprise, le 17 novembre dernier, le professeur Mohamed-Cherif Belmihoub s'est interrogé pourquoi l'Algérie n'utilise pas la technique de l'offset, dans le cadre de ses marchés publics ? M. Belmihoub a expliqué que la technique de l'offset est une forme de compensation dans le cadre des grands marchés publics.
Les pays émergents utilisent cette démarche pour avoir un transfert de technologie, une localisation ou une part de marché dans le pays fournisseur. "Le cas de la Chine, dans ce domaine, est exemplaire", a-t-il
souligné.
L'Algérie a dépensé des dizaines de milliards de dollars en importations d'équipement, particulièrement pour des secteurs de haute technologie : transport, énergie, défense... mais n'a pas utilisé cette technique de l'offset. Le professeur Belmihoub recommande une meilleure utilisation de la commande publique internationale en adossant une négociation d'offset à chaque contrat.
M. Belmihoub suggère, également, la mise en place d'un fonds significatif, bien doté, pour la modernisation de l'entreprise algérienne pour qu'elle devienne un acteur incontournable du processus de diversification.
Selon lui, les programmes de mise à niveau entrepris jusque-là ont échoué. Le professeur propose, aussi, une politique ambitieuse et stable en direction des investissements directs étrangers avec modulation des taux de participation. L'économiste estime que le succès de l'exportation est dans le marché local.
"Les politiques d'exportation des firmes reposent sur des économies d'échelle et une courbe d'expérience sur le marché local", a expliqué
M. Belmihoub.
Selon lui, pour être compétitif au niveau interne, il faut des volumes de production (économies d'échelle) et/ou l'expérience (activité ancienne) sur certaines niches. Les entreprises qui s'internationalisent ont d'abord gagné en compétitivité sur le marché local.
En Algérie, les entreprises sont toutes de taille modeste, à quelques exceptions près dans l'industrie manufacturière. Les groupes industriels privés, les plus visibles, les plus dynamiques se développent sous le format de conglomérats, très diversifiés et peu ont des stratégies de remontée en filière (intégration verticale). Les volumes ne sont pas encore significatifs. Le marché n'est pas assez concurrentiel, ce qui ne pousse pas à l'innovation. Les fonctions de production sont éloignées de la frontière technologique. Ainsi, les gains de productivité et les flexibilités industrielles sont réduits. Pourquoi les exportations sont difficiles pour les entreprises algériennes ? Le professeur Mohamed-Cherif Belmihoub évoque certaines faiblesses. Il cite, entre autres, les barrières commerciales tarifaires ou non tarifaires mises en place par des pays du Nord, le cadre institutionnel inadéquat, la faiblesse des infrastructures, le capital humain faible, les incitations à l'exportation insuffisantes...
Mais, selon lui, "ces faiblesses ne sont pas insurmontables".
M. R.


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