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Carnage évité au quartier la Défense à Paris
Abaaoud et son acolyte s'apprêtaient à mener deux opérations kamikazes
Publié dans Liberté le 26 - 11 - 2015

Mohamed Abrini serait-il tout juste un convoyeur, puisqu'il a été filmé au volant de la Clio ayant servi pendant les attentats, ou alors l'artificier qui a équipé les kamikazes en ceintures d'explosifs ?
Deux hommes, présentés comme de dangereux terroristes, membres du commando qui a commis les sanglants attentats de Paris, le 13 novembre dernier, sont activement recherchés par les polices française et belge. L'un, Salah Abdeslam, l'est depuis le lendemain des attentats en question, l'autre, un certain Mohamed Abrini, identifié en compagnie de ce dernier deux jours avant le carnage du Bataclan et des terrasses des Xe et XIe arrondissements de Paris, l'est depuis avant-hier mardi.
En effet, alors qu'en France, l'enquête a vite progressé, permettant de localiser et d'éliminer Abdelhamid Abaaoud, sa cousine Hasna Aït Boulahcen et un autre acolyte non encore identifié, le parquet fédéral belge a révélé l'existence d'un autre suspect, Mohamed Abrini, pouvant avoir fait partie du commando. Selon le parquet belge, les deux hommes ont été filmés dans une station-service au nord de Paris, à bord d'une des voitures utilisées lors des attentats. Si les enquêtes, celle diligentée par la partie française, tout comme celle conduite en Belgique, ont pu situer avec plus ou moins d'exactitude le rôle de chacun des membres du commando terroristes qui a frappé à Paris ce funeste vendredi 13 novembre et remonter les itinéraires de repli, jusqu'en
Belgique de Salah Abdeslam et jusqu'à Saint-Denis pour Abdelhamid Abaaoud, le mystère reste, en revanche, entier quant à l'implication de Mohamed Abrini. Tout ce que les enquêteurs savent de ce dernier, c'est qu'il a été identifié à Paris en compagnie d'Abdeslam et qu'il n'était pas reparti avec lui à Bruxelles. Aussi, ils se posent la question de savoir s'il n'est toujours pas en France, terré quelque part, ou encore s'il ne serait pas le troisième terroriste abattu avec Abaaoud et Aït Boulahcen, le
18 novembre dernier, à Saint-Denis, et dont le cadavre n'est toujours pas identifié. La presse belge, qui s'est particulièrement intéressée au parcours de Mohamed Abrini, a évoqué une incarcération pour des faits de droit commun et, détail important, ce dernier a déjà séjourné en Syrie parmi les jihadistes de Daech. Les enquêteurs cherchent également à déterminer quel a été son rôle dans les tueries de Paris et son rang dans le commando. Serait-il tout juste un convoyeur, puisqu'il a été filmé au volant de la Clio ayant servi pendant les attentats ? Serait-il l'artificier qui a équipé les kamikazes en ceintures d'explosifs ? Ces questions ne trouvent toujours pas de réponse.
Tout comme les enquêteurs ne sont pas encore parvenus à expliquer pourquoi les trois kamikazes du Stade de France se sont fait exploser à un moment et en des endroits où il n'y avait presque pas de monde. Ils en sont d'ailleurs à sérier les hypothèses.
Attentats évités à La Défense
La police française, qui a exploité de précieux tuyaux des services de renseignement marocains, a éliminé, le 18 novembre dernier, à Saint-Denis, Abdelhamid Abaaoud, Hasna Aït Boulahcen et un troisième terroriste non encore identifié. Présenté un moment comme le cerveau des attentats du 13 novembre, Abaaoud projetait, selon des sources proches de l'enquête française, de se faire exploser le 18 ou le 19 novembre dans un hypermarché dans le quartier de La Défense, son acolyte, lui, visait, selon la même source, un commissariat dans le même quartier. Les enquêteurs ont, par ailleurs, réussi à retracer les mouvements d'Abaaoud après les attaques de Paris. Ils ont notamment découvert que, cynique, il est retourné sur les lieux des carnages pendant que la BRI intervenait au Bataclan.
S. A. I.


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