La localité de Bouzeguène, située à une soixantaine de kilomètres à l'est de Tizi Ouzou, souffre d'une situation d'étouffement généralisé. La principale avenue, qui porte le nom du colonel Mohand Oulhadj, et les étroites artères de la ville baignent tous les matins dans une anarchie indescriptible. Les stations de fourgons de transport de voyageurs versent carrément dans une anarchie indescriptible à cause des transporteurs insouciants. Des automobilistes se garent carrément sur la voie publique pour prendre un café ou saluer un passant pendant que des klaxons fusent de partout. Les services de police, qui attendent depuis des années un plan de circulation fiable pour appliquer rigoureusement la réglementation en matière de stationnement et de circulation, ne savent plus à quel saint se vouer. En attendant, chaque matin, la ville étouffe. Très souvent au niveau de l'avenue Colonel-Mohand-Oulhadj, il faut faire preuve de gymnastique et d'ingéniosité pour pouvoir se frayer un chemin, notamment au niveau des stations de fourgons de transport. Il est à signaler que cette situation inextricable s'est compliquée davantage ces derniers temps avec un parc automobile de plus de 1500 fourgons de transport recensés dans la daïra de Bouzeguène. Une solution urgente s'impose pour délocaliser les stations dans une gare aménagée en dehors de la zone urbaine même.