Depuis bien longtemps déjà, la JSM Tiaret n'a jamais su garder un entraîneur en poste. Ces derniers se succédaient à une cadence invraisemblable et les plus heureux demeuraient aux commandes à peine le temps d'une épreuve. Néanmoins, le dernier en date, le technicien Ahmed Benamar en l'occurrence, semble parvenir à s'imposer réellement, d'où cette série de trois victoires des Bleu et Blanc. “Je ne suis pas venu dans ce club pour le plaisir d'y être”, nous a-t-il confié avant d'enchaîner : “J'ai des responsabilités que j'entends assumer pleinement, mais avec l'aide de mes proches collaborateurs et des athlètes auxquels je demande surtout la ponctualité et la discipline, sachant que l'équipe de football représente un tout et sa bonne gestion dépend d'un ensemble indissociable.” Cependant, la position actuelle de la JSMT sur l'échiquier de la division interrégions ouest, dauphin à un point d'écart de l'IRB Maghnia, est une preuve tangible que les choses ont changé au mieux depuis son arrivée. Toutefois, Benamar a toujours dit à qui voudrait bien l'entendre qu'il ne comptait pas faire des miracles ou réinventer le football ni le style pratiqué chez nous. Dans ce contexte, il estimera que le football algérien est un peu au creux de la vague et, dès lors, il est temps de mettre fin à ces faux rêves tout en songeant à préparer l'avenir. Autrement dit, Ahmed est convaincu que l'avenir de tout club dépend indéniablement de sa relève, ce qui est loin d'être le cas chez nous dans la mesure où rares sont les équipes qui s'alignent sur l'idée de se consacrer à la formation des jeunes catégories. Par ailleurs, parlant du cas “Messaoud”, Benamar trouvera long le commentaire de ce feuilleton. Seulement, le départ de ce joueur à l'ASO Chlef aurait pu être exprimé plus tôt afin de pouvoir accorder la possibilité au boss de la JSMT de procéder à un recrutement d'un attaquant au lieu d'un défenseur comme c'est fait. R. S.