La semaine n'est pas encore bouclée depuis la suspension de leur grève que les syndicats autonomes du secteur de l'éducation, qui ont réuni lundi dernier leurs conseils de wilaya, déposent un nouveau préavis de grève à compter du 31 janvier prochain pour l'UNPEF et à partir du 1er février pour le Satef et le Cnapest. Dans sa déclaration, l'UNPEF a précisé que la grève sera de trois jours et qu'elle sera ponctuée par un sit-in le 2 février devant le siège de la wilaya. le Cnapest a d'ores et déjà opté pour une grève cyclique de deux jours par semaine, alors que le satef a décidé d'observer une grève d'une semaine à partir de mardi prochain. À travers leurs actions, ces trois syndicats comptent exiger encore une fois la régularisation de toutes les situations financières pendantes, à savoir les primes de scolarité qui n'ont pas été versées depuis l'année 2002, les arriérés de salaire des vacataires qui ne sont pas payés depuis trois années, les rappels d'échelons et les primes de rendement. Ils exigent, également, le départ du directeur de l'éductaion de la wilaya de Tizi Ouzou qu'ils accusent d'être derrière cette situation dramatique que vivent les 22 000 travailleurs de l'éducation et revendiquent une commission d'enquête sur la gestion de l'institution qu'il gère. Dans leur déclaration transmise à notre bureau, ces trois syndicats n'ont pas lésiné d'ailleurs sur les mots pour s'attaquer au premier responsable du secteur de l'éducation dans la wilaya qu'ils qualifient tantôt de “provocateur”, tantôt de “responsable du pourrissement”. Affectés par l'assassinat d'une de leur collègue du CEM Khames-Ali, mardi dernier, les syndicats autonomes ont tenu, dans leur déclaration, à condamner cet acte ignoble et ont appelé tous les travailleurs du secteur de l'éducation à observer une minute de silence à sa mémoire, aujourd'hui à 10h. S. L.