Comme annoncé par Houda Iman Faraoun, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (Ptic), l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) a bel et bien publié, jeudi sur son site web, l'appel d'offres inhérent au lancement de la 4G. "Dans le cadre de la politique du gouvernement tendant à renforcer le développement du haut débit mobile en Algérie, l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT), annonce que la date d'ouverture à la concurrence pour l'établissement et l'exploitation de réseaux publics de télécommunications mobiles de quatrième génération (4G) est fixée au jeudi 7 janvier 2016", lit-on sur l'avis d'appel à la concurrence qui s'adresse uniquement aux trois opérateurs mobiles actifs sur le marché, à savoir, Djezzy, Mobilis et Ooredoo pour "l'octroi de trois licences d'établissement et d'exploitation de réseaux publics de télécommunications mobiles de quatrième génération (4G) et de fourniture de services au public". L'ARPT précise que "les opérateurs concernés peuvent retirer le dossier d'appel d'offres entre dimanche et mercredi du mois courant contre le règlement par chèque libellé à l'ordre de l'ARPT de la somme de cent mille dinars algériens (100 000 DA)". Le communiqué ne donnera pas plus de détails laissant ce soin à la ministre qui, récemment, a indiqué qu'"un délai de trois mois est accordé aux opérateurs en question pour l'acquisition de l'équipement nécessaire", soulignant que "l'ARPT rendra les résultats des soumissions en mai prochain et que les autorisations d'exploitation de la 4G entreront en vigueur au dernier trimestre de 2016". Un timing qui n'a pas manqué d'ailleurs de susciter moult indignations auprès des citoyens autant que les experts qui se sont interrogés sur "ces lenteurs" au moment où "l'Algérie accuse déjà un retard dans le domaine". Toujours est-il, la ministre avait expliqué que "le déploiement intégral de la technologie dépend des objectifs commerciaux des opérateurs tout autant que les tarifs de la 4G qui seront fixés sur leurs propositions et en fonction des dispositions comprises dans le cahier des charges". L'opérateur doit calculer, selon elle, entre le coût du déploiement et le profit pour établir ses tarifs. Mais il apparaît déjà que "le lancement de l'appel à concurrence pour l'introduction de la téléphonie mobile 4G en Algérie avait été autorisé par le Conseil des ministres, réuni le mercredi 30 décembre 2015. Cette procédure intervient dans le cadre de la politique du gouvernement tendant à renforcer le développement du haut débit mobile en Algérie", a fait savoir la ministre qui a, par ailleurs, révélé des nouveautés à ce propos : "La différence dans le processus 4G comparé à celui de la 3G apparaît dans la possibilité donnée aux opérateurs de proposer les wilayas à couvrir. L'ARPT va prendre en considération ce choix et l'étudier au lieu de leur imposer son propre choix comme cela a été le cas pour la 3G." C'est du moins ce qui est expliqué par la ministre qui a indiqué, par ailleurs, que "la délivrance des licences se fera en fonction de celui qui fera les propositions en premier". N. S.