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Le PLJ dénonce une consécration de la pérennité du régime
Avant-projet de révision de la constitution
Publié dans Liberté le 12 - 01 - 2016

Pour le PLJ, ces amendements "consacrent (...) la pérennité du régime politique qui repose sur la concentration des pouvoirs entre les mains d'un homme non responsable pour autant, devant les institutions de l'Etat".
Réagissant à l'avant-projet de révision de la Constitution, le Parti de liberté et de justice (PLJ), présidé par Mohand-Saïd Oubelaïd, a estimé que "le plus important ne réside guère dans la promulgation de Constitutions ou de lois, mais dans leurs applications par leurs promoteurs". Dans un communiqué, sanctionnant une réunion de son bureau national, vendredi, le PLJ rappelle aussi sa position de principe, mettant l'accent sur "la nécessité d'adopter une politique de consensus national pour tout ce qui concerne l'avenir de la nation", arguant que "le consensus est la seule voie qui confère la légitimité à l'exercice des pouvoirs, aide à affronter les défis successifs et jette les bases de la construction d'un Etat dont les institutions émanent de la volonté populaire et sont régies par le droit et la morale". Tout en regrettant l'insistance annoncée du pouvoir à faire adopter l'avant-projet par une autorité souffrant d'un déficit de légitimité, le Parlement en somme, l'instance exécutive du PLJ, salue toutefois "l'officialisation de tamazight et appelle à opter pour sa transcription en caractères arabes, dans le souci de consolider la langue arabe unificatrice de la nation". Il salue, en particulier, "la constitutionnalisation de la réconciliation, la consolidation des acquis sociaux du citoyen, le retour à la limitation du mandat présidentiel et l'extension de l'espace des droits et libertés individuelles et collectives..." Le PLJ juge néanmoins ces mesures "insuffisantes pour satisfaire l'impératif de changement dicté par l'élévation du niveau de conscience politique de la société". Et l'exception de ces acquis, le parti de l'ancien ministre de la Communication observe que parmi les amendements observés, certains sont déjà en vigueur depuis des années, et d'autres en deçà des aspirations de la société au changement pacifique pour reprendre confiance dans les institutions. À titre d'exemple, il cite la création d'une haute instance indépendante de surveillance des élections indiquant qu'elle est de nature à exacerber la crise de confiance dans la probité des élections, dès lors que son président et ses membres sont nommés par le président de la République. Une lecture des amendements proposés révèle, selon le PLJ, l'absence d'intention claire de changement réel chez leurs promoteurs, contrairement aux slogans répétés par les animateurs de la campagne du président candidat et aux promesses contenues dans le discours de celui-ci réélu lors de la cérémonie de présentation de serment.
Ces amendements tels que présentés, commente le PLJ, "consacrent dans leur essence la pérennité du régime politique qui repose sur la concentration des pouvoirs entre les mains d'un homme non responsable pour autant, devant les institutions de l'Etat", considère cette formation politique. De même, qu'ils offrent une autre image d'une volonté de contourner la revendication populaire de changement dans le but de se maintenir au pouvoir, au détriment des exigences de la démocratie, ajoute le PLJ.
En conséquence, le bureau national du PLJ invite à prendre en considération les avis exprimés par les formations ayant choisi le boycott et les courants politiques nationaux marginalisés. Aussi, le PLJ considère qu'il est encore temps pour le pouvoir de pallier ces insuffisances en prenant en considération tous les avis exprimés. Cela d'autant plus que les propositions sont encore au stade d'avant-projets non encore examinés par le Conseil des ministres.
A. R.


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