L'arbitre Nabil Boukhalfa, objet d'une grosse polémique dans les milieux footballistiques depuis samedi dernier, a été suspendu, hier, de ses fonctions par la Commission fédérale des arbitres de la FAF. Cette mesure conservatoire a été prise après confirmation de l'erreur grave qu'il a commise dans la direction du match opposant l'USMA à la JSK au stade Omar-Hammadi de Bologhine. Il a, en effet, validé un but de l'USMA entaché d'une faute de main flagrante. Dès lors, il a été vilipendé et par les joueurs de la JSK, les supporters de l'équipe et la presse nationale. Le président de la CFA, Khelil Hamoum, a bien voulu le sortir de la mélasse en invoquant son inexpérience. Il n'a fait que l'enfoncer davantage en confessant lui-même une erreur d'appréciation dans la désignation des arbitres pour officier les confrontations des Ligue 1 et 2. C'est donc dans la logique d'une procédure obligatoire dans pareil cas que la suspension est intervenue. C'est peut-être l'occasion de faire le point sur la situation de l'arbitrage, dont les erreurs faussent carrément le cours du championnat national.