A défaut d'arguments solides pour disculper l'arbitre Boukhalfa, la CFA s'enlise maladroitement dans des explications farfelues visant à apaiser les esprits non sans sacrifier au passage l'arbitre de touche du match USMA-JSK. Au lieu de sanctionner l'arbitre central, cette institution, au centre de moult polémiques, sort l'éternel discours pour justifier l'injustifiable. Pire encore lorsque celle-ci passe à l'aveu et reconnaît l'inexpérience de Boukhalfa dûment désigné par cette auguste institution qui, en passant, refuse de reconnaître son tort en mettant tout sur le dos du maillon faible de la chaîne, à savoir l'arbitre de touche. L'action du premier était plutôt proche de l'arbitre central, celui-là même qui en commet une seconde bourde, monumentale celle-là, qui a permis à l'USMA de tuer le match. En quoi, l'arbitre était-il coupable pour être jeté de la sorte en pâture à une opinion sportive pas du tout crédule pour avaler une telle couleuvre. N'était-il pas plus sensé et plus sage de reconnaître tout simplement les faits et, ensuite, passer directement à autre chose que de soulever une autre polémique, inutile en soi, alors que les images de la rencontre parlent d'elles-mêmes ? Cette manière de faire enfonce encore une fois la CFA dont la manière de vouloir s'en laver les mains n'est pas du tout appropriée au vu de ce qui s'est passé à Bologhine où l'homme en noir a fait des siennes dans l'une des pires prestations dans notre championnat. La sortie médiatique du président de la CFA a non seulement soulevé une énième polémique sur l'arbitrage algérien mais a également soulevé le courroux des connaisseurs de la chose footballistique, indignés par cette pratique douteuse qui consiste à vouloir à tout prix occulter la triste réalité du corps arbitral. Mais cette fois, c'est raté d'autant que tout le monde a vu la piètre prestation d'un arbitre vraiment dépassé par les évènements.