LAGHOUAT : L'université Ammar-Thelidji renforcée par un Cati Dans le cadre du programme du ministère de l'Industrie et des Mines, lancé en 2012, pour la mise en place d'un réseau de structures regroupant les universités, les entreprises économiques et un incubateur d'entreprises, un Cati (Centre d'appui à la technologie et à l'innovation) a été installé, jeudi à Laghouat, suite à la signature d'une convention entre l'université de Laghouat et l'Inapi (Institut national algérien de la propriété industrielle). Ce centre est le 32e à être installé à l'échelle nationale, a indiqué Abdelhafid Belmehdi, directeur général de l'Inapi, ajoutant que ce centre vise à rapprocher l'université de l'entreprise économique, à permettre aux projets innovateurs d'obtenir la propriété industrielle et à créer des entreprises privées en rapport avec ces projets innovateurs. L'installation des Cati qui prennent en charge la formation et la vulgarisation sera suivie de la création de bureaux de transfert de technologie, chargés, entre autres, de la commercialisation des travaux de recherches et inventions, pour une exploitation effective de ces recherches scientifiques. À cette occasion, M. Belmehdi a indiqué qu'en 2015, l'Inapi a enregistré une centaine de demandes de brevet d'invention, dont près de 80% émanant de chercheurs indépendants. BOUHAMAM AREZKI BEJAIA : L'APC d'Ighrem fermée par des manifestants Les habitants d'Aït Selam, Mechta et Iwaouraren, villages de la commune d'Ighrem, ont fermé, depuis dimanche, le siège de l'APC. Les manifestants réclament le bitumage du chemin communal menant vers leurs villages respectifs. Des manifestants rappellent : "Nous avons organisé plusieurs actions de protestation pour attirer l'attention des autorités sur la marginalisation qui frappe nos villages en matière de développement mais sans résultat." L'alimentation en eau potable, l'ouverture de pistes agricoles et le bitumage du chemin communal sont autant de revendications soulevées par ces villageois depuis 2011. Les protestataires ont maintenu leur rassemblement sur les lieux tout en permettant l'accès aux employés de l'APC. "Le comité organisateur de cette protestation s'est rendu au siège de la wilaya pour demander à s'entretenir avec le wali. C'est selon les résultats obtenus que nous déciderons si on doit libérer définitivement les lieux ou maintenir la fermeture du siège de l'APC", a-t-on appris auprès d'eux. Pour le maire, que nous avons joint au téléphone, "le bitumage de ce chemin communal relève d'un projet sectoriel et non pas de mes prérogatives. Le reste, on a fait des fiches techniques sur les PCD. Ils doivent encore patienter". L. OUBIRA