Cette action porte essentiellement sur la sensibilisation et la communication sur des thématiques cibles, telle que la gestion de l'eau, l'irrigation rationnelle, le drainage des eaux en excès et la revalorisation des terres et sebkhas des anciennes palmeraies. À l'initiative de l'association Shams pour la protection et la préservation de l'Environnement, la promotion des énergies propres et le développement durable d'In‐Salah, l'institut de la formation des cadres religieux de la capitale du Tidekelt a abrité la 2e journée d'études sur la remontée des eaux, la réhabilitation et la valorisation des sebkhas (lacs salés), à laquelle ont pris part ingénieurs, agriculteurs, chercheurs universitaires, spécialistes et étudiants en agronomie, a permis de traiter les thématiques ayant trait au développement de cette région agricole, particulièrement la question relative au problème de salinisation des sols auquel sont confrontés les agriculteurs. Les intervenants ont ainsi tenté d'apporter les solutions concrètes pour l'extension et la mise en valeur des périmètres agricoles, des forages et des bassins d'irrigation. Cette action porte essentiellement sur la sensibilisation et la communication sur des thématiques ciblées, telles que la gestion de l'eau, l'irrigation rationnelle, le drainage des eaux en excès et la revalorisation des terres et sebkhas des anciennes palmeraies. "L'objectif consiste aussi en la gestion de ces ressources afin de parvenir à une croissance économique hors hydrocarbures. In Salah est une ville millénaire, disposant d'énormes potentialités agricoles ainsi que de ressources hydriques devant être mises en valeur à l'effet de relever les défis et de faire aboutir les stratégies liées à la préservation des ressources non renouvelables" soulignent les organisateurs de l'association Shams. Les recommandations formulées, affirment-ils, seront communiquées à toutes les instances compétentes pour une prise en charge, notamment financière, des projets pilotes qui seront lancés dans le cadre de la mise en application des consignes des spécialistes participants et de différents acteurs qui se sont rendu aux villages d'Iguesten, Djoualil, El Barka et Sahla, dans la nouvelle circonscription administrative d'In Salah, pour faire un constat exhaustif des exploitations agricoles abandonnés en raison du phénomène de la remontée des eaux saumâtres et le découragement de leurs propriétaires tombés dans la déréliction et le désespoir en l'absence de soutien matériel, technique et humain. RABAH KARECHE