Il a fallu des années pour les construire et il faudra aujourd'hui encore des années pour les habiter. Les logements sociaux Ali-Bestani de Bab El-Oued, destinés aux enseignants, ont été livrés sans eau, sans électricité, sans douches, sans vitres, sans chauffe-bains, sans sanitaires et, bien sûr, sans gaz ! À la rampe Louni-Arezki, ce petit immeuble réceptionné en 2003 fait peine à voir. Des murs, rien que des murs. Voilà ce qu'on n'a pas promis aux demandeurs de logement.