"Des objectifs socioéconomiques dynamiques", voilà le dessein de la nouvelle convention collective conclue entre la Fédération nationale des travailleurs des ports algériens (FNTPA) et l'ensemble des P-DG des ports d'Algérie. Le ministre des Transports, Boudjema Talaï, a assisté, hier, à cette cérémonie en présence du patron de la Centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi-Saïd, et un parterre de syndicalistes et cadres du secteur. Cette convention paraphée au sein de l'entreprise portuaire d'Oran porte sur le règlement des conflits internes des travailleurs des ports d'Algérie quant à la prise en charge de leurs revendications "dans un cadre officiel et organisé". Cette initiative, qui coïncide avec la commémoration de la Fête du travail, tend à promouvoir le dialogue social et l'instauration d'un climat de travail favorable au sein des entreprises portuaires. Il s'agit de garder les portes des P-DG des entreprises portuaires largement ouvertes aux représentants des travailleurs dans le respect de l'éthique et l'engagement mutuel. Ce texte comporte également d'autres clauses qui se résument à la rationalisation des dépenses et à la sécurisation des infrastructures, a déclaré le ministre. Il ajoutera que cette initiative répond aux nouvelles mesures qui seront appliquées dans les ports commerciaux pour faciliter et augmenter l'exportation hors hydrocarbures. Il est question de répondre à la problématique du transport qui avait favorisé l'import au détriment de l'export. Pour ce faire, le ministre a réaffirmé ses recommandations vers une nouvelle organisation des enceintes portuaires. S'adressant aux directeurs des ports, Talaï a souligné que son département va intégrer, dans le contrat de performance de chaque port, une "variable liée au tonnage à l'export", précisant que dorénavant, "plus vous faites de tonnage à l'export, mieux vous êtes payés". Pour sa part, le président de la FNTPA annonce que ce pacte veillera à renforcer la stabilité des entreprises en soulevant des préoccupations compréhensibles et qui sont liées directement au travail. Il prend en considération des indicateurs socioéconomiques en prenant acte des changements que connaît cet environnement. Il conviendra de rappeler qu'à l'instar de l'UGTA, cet événement a vu la présence de représentants de l'Ousa, Organisation de l'unité syndicale africaine, qui est présente pour la célébration du 1er Mai et le coup d'envoi d'une caravane humanitaire, initiée par l'UGTA, ayant rallié Oran pour les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf. Hadj Hamdouche