Intervenant hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a réaffirmé que la position "constante" de l'Algérie sur la question du Sahara occidental est celle de la communauté internationale consistant à l'organisation d'un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui. "La solution réside dans l'organisation d'un référendum pour le peuple sahraoui, pour s'exprimer librement sur le devenir de son territoire, ce n'est ni à l'Algérie, ni au Maroc, ni aux Etats-Unis, ni à la France, ni au Conseil de sécurité de décider, c'est un droit inaliénable d'un peuple d'un territoire qui s'appelle le Sahara occidental. Un territoire non autonome", a soutenu Abdelkader Messahel. Ce dernier a fait prévaloir la "négociation politique" entre les parties en conflit (le Maroc et le Front Polisario), soulignant que la négociation, qui doit continuer, est un "élément central" pour la résolution de cette question. "La négociation est un élément central du règlement de cette question, elle est la solution politique pour parvenir dans les meilleurs délais à permettre au peuple du Sahara occidental d'exprimer ses choix, et la pratique des Nations unies est très claire", a-t-il réitéré. Quant au contenu de la résolution adoptée vendredi par le Conseil de sécurité de l'ONU, le ministre algérien a rappelé qu'il reprend cinq fondamentaux de l'ONU et se confondent avec la position de l'Algérie. "Nous considérons que cette résolution est une décision importante, elle repose sur cinq fondamentaux de l'ONU : d'abord cette question est une question de décolonisation du territoire inscrit sur la liste des territoires non autonomes, ensuite, c'est un processus de décolonisation non parachevé et que l'ONU a la responsabilité de la décolonisation du territoire", a expliqué Abdelkader Messahel. Merzak T./APS