Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) ne décolère pas. Il compte prolonger sa protestation, avec un sit-in au niveau du CHU Mustapha prévu le 17 du mois. C'est ce qu'indique un communiqué du syndicat rendu public, hier. D'après le document, le syndicat observera un sit-in national eu niveau du CHU Mustapha-Pacha avant d'enchaîner par un rassemblement devant le siège du ministère de la Santé le 23 du mois. Le syndicat a décidé d'ester en justice le directeur du CHU Mustapha et de saisir le Premier ministre sur la situation du blocage entre le ministère de tutelle. Dans son communiqué, le syndicat a dénoncé "la situation de blocage et le comportement fasciste" de l'administration de tutelle qui a décidé de la fermeture des voies du dialogue avec les représentants légitimes des praticiens médicaux protestataires et d'opposer une démarche du tout répressif au mouvement de grève cyclique enclenché le 18 avril 2016. "Le conseil national réuni en session extraordinaire le jeudi à Alger tient à exprimer l'indignation de la corporation médicale devant le comportement provocateur et irresponsable du directeur de l'hôpital Mustapha Pacha", a dénoncé le communiqué. Rappelant que lors du sit-in de mercredi dernier, le directeur du CHU Mustapha-Pacha a tenté de disperser le mouvement en aspergeant les praticiens d'un jet d'eau. Le SNPSP s'est également indigné face à l'exclusion, encore une fois par les pouvoirs publics, des syndicats autonomes de la prochaine tripartite, alors qu'à l'ordre du jour sont inscrits le dossier de la retraite et le projet du nouveau code du travail que "le syndicat n'a rien reçu à ce jour, malgré les promesses des représentants du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale". D. S.