Forum des énergies renouvelables (Algérie-UE) : Y aura-t-il des entreprises algériennes ? Ce premier Forum aura lieu selon le communiqué de la représentation de l'Union européenne, les 23 et 24 mai à Alger. Il sera dédié à l'énergie. Il aura pour thématiques les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique et le gaz naturel. Pour l'organisation européenne "cet évènement s'inscrit également dans le cadre de la stratégie européenne de l'Union de l'énergie qui a parmi ses objectifs prioritaires la coopération en matière de sécurité de l'approvisionnement et une politique climatique ambitieuse de décarbonisation de l'économie basée, entre autres sur le leadership mondial de l'Europe dans le secteur des énergies renouvelables". Le flop enregistré par la partie algérienne lors de la dernière réunion préparatoire à ce rendez- vous tenue au siège du ministère de l'Energie inquiète au plus point. Pas plus de 10 opérateurs sur les 200 recensés et invités par le ministère étaient présents. "À peine une dizaine se sont manifestés jusqu'à présent — sur 200 répertoriées par le ministère de l'Energie", s'est iniquiété M. Mustapha Hanifi, cadre au ministère de l'Energie. Ce forum devait "les faire bénéficier de l'expertise des compagnies européennes dans le domaine et d'explorer les opportunités de partenariat avec les entreprises nationales publiques et privées". Rappelons que jusque-là, le gouvernement algérien a exclusivement confié la mise en œuvre du plan de développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique à la Sonelgaz. Les annonces de réajustements faites récemment par le ministre de tutelle M. Khebri sont jugées comme allant dans le bon sens. Peut-être que ce premier Forum vient un peu tôt pour voir ces réajustements se concrétiser sur le terrain. Pollution atmosphérique : En hausse dans un grand nombre des villes les plus pauvres Selon un communiqué de l'OMS en date du 12 mai dernier, plus de 80% des gens vivant dans des zones urbaines où la pollution atmosphérique est surveillée sont exposés à des niveaux de qualité de l'air ne respectant pas les limites fixées par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Si toutes les régions du monde sont touchées, les habitants des villes à revenu faible sont ceux qui en subissent le plus les conséquences. D'après la dernière base de données sur la qualité de l'air en milieu urbain, 98% des villes de plus de 100 000 habitants dans les pays à revenu faible ou intermédiaire ne respectent pas les lignes directrices de l'OMS relatives à la qualité de l'air, contre 56% dans les pays à revenu élevé. La pollution de l'air, due à des concentrations élevées de petites particules et de particules fines, est le principal risque environnemental pour la santé; elle cause plus de 3 millions de décès prématurés chaque année dans le monde. Les experts ont comparé les niveaux de particules fines dans 795 villes de 67 pays et les niveaux mondiaux de pollution atmosphérique en milieu urbain ont augmenté de 8% entre 2008 et 2013. Le tableau de l'OMS place Peshawar (Pakistan), Riyad (Arabie saoudite), New Delhi (Inde), le Caire (Egypte) et Pékin (Chine) parmi les villes où l'air est le plus chargé en particules. En Europe, les niveaux de concentration de petites et fines particules sont moins.