La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) Louisa Hanoune a réitéré, jeudi, les positions de son parti vis-à-vis des questions posées sur la scène politique nationale et arabe. Invitée de l'émission Qanaâte (convictions) de la Chaîne I de la Radio nationale, Louisa Hanoune a émis des “réserves” quant au projet de loi sur les hydrocarbures, le considérant “contraire au principe de la propriété collective dont nul ne peut disposer”. Elle a appelé à l'“arrêt du processus de privatisation” qui aura, selon elle, “des effets négatifs sur les prestations sanitaires, d'enseignement et autres”. Concernant l'UGTA, elle a mis en exergue l'importance de cette organisation en tant que “défenseur des droits de la classe ouvrière”, précisant que les travailleurs algériens “ont besoin d'une organisation qui défend leurs intérêts”. S'agissant de la question de la réconciliation nationale et de l'amnistie générale, Mme Hanoune a rappelé les positions de son parti en faveur de “l'arrêt de l'effusion de sang et de la réconciliation entre tous les Algériens”, tout en appelant à “faire la lumière sur le dossier des disparus”. L'orientation économique actuelle, a-t-elle dit, basée sur la privatisation “n'est pas conforme à l'esprit de la réconciliation nationale”. Elle a, à ce propos, plaidé pour “un débat ouvert entre toutes les catégories sociales sur le dossier de la privatisation”. La SG du PT a annoncé la création prochaine d'une organisation féminine propre au parti qui s'intéressera principalement aux “droits des femmes et œuvrera à la suppression du code de la famille. Elle participera également aux débats sur les questions nationales posées”, soulignant “l'utilisation de la question de la femme dans notre pays par des parties internationales comme moyen de pression”. La secrétaire générale du PT a également évoqué l'“occupation de l'Irak” et la question palestinienne, estimant que le sommet arabe prévu à Alger “ne doit pas faire de concessions” à propos de ces deux questions. R. N.