Lors du congrès d'oncologie organisé à Alger au printemps dernier, des cancérologues ont annoncé que l'immunothérapie sera bientôt introduite en Algérie. Quelques semaines après, l'annonce se confirme. Jusqu'alors, cinq patients, atteints de cancer, sont mis sous ce traitement qui suscite beaucoup d'espoir. Cette approche thérapeutique et de plus en plus considérée, dans les milieux scientifiques de par le monde, comme une révolution dans le traitement de nombreuses maladies, particulièrement les cancers pour la simple raison que les médicaments qui la composent agissent sur le système immunitaire pour l'amener à jouer son rôle contre les corps étrangers et surtout dangereux pour l'organisme, dont évidemment les tumeurs cancéreuses. Il est vrai que l'immunothérapie est plus coûteuse que les schémas thérapeutiques classiques (chimiothérapie et radiothérapie). Une unité de médicament coûte de 5 000 à 20 000 euros, selon le président de la Société algérienne d'oncologie médicale. Il n'en demeure pas moins qu'il est dit que l'Algérie rationalisera la dépense par une approche pragmatique. Au-delà, la santé a certes un coût, mais pas de prix.