Le nom d'Inès Madani, 19 ans, interpellée jeudi soir dans des conditions mouvementées dans le cadre de l'enquête sur les bonbonnes de gaz découvertes à proximité de Notre-Dame de Paris, "apparaît dans un dossier du Parquet fédéral belge", spécialisé dans les affaires de terrorisme, a affirmé hier la télévision belge RTBF. "Selon nos informations, Inès Madani entretenait des contacts avec des Belges radicalisés issus de la région de Charleroi (sud), des Belges dont le nom figurait sur la liste de l'Ocam (l'Organe belge de coordination de l'analyse de la menace) comme des candidats potentiels au départ en Syrie. Certains ont depuis été arrêtés", a expliqué la chaîne publique francophone, sans citer de source. "Pas question ici, chez nous (en Belgique), de projet d'attentat, mais Inès Madani semblait remplir un rôle de recruteuse et de facilitatrice pour ces départs. Elle aurait pu faire profiter les Belges de ses compétences", a assuré la RTBF, en estimant que "les connexions entre les deux pays ne sont, une nouvelle fois, pas étonnantes". R. I./Agences