À Constantine, l'on a constaté un pourcentage très élevé au niveau des trois paliers avec un taux de participation de 90 et 100% dans certains établissements du secondaire et 80% dans le primaire. Le mot d'ordre de grève lancé par l'intersyndicale autonome en guise de protestation, notamment contre la suppression de la retraite anticipée, a été suivi massivement par les enseignants des trois paliers, a-t-on pu constater au niveau des différents établissements scolaires, à l'est du pays. À Annaba, selon des chiffres recueillis auprès de la Direction de l'éducation de la wilaya et collationnés avec ceux communiqués par certains de leurs représentants syndicaux, les personnels pédagogiques des lycées ont répondu à hauteur de 90% à l'appel au débrayage, alors que ceux du primaire et du moyen ne l'ont suivi qu'à hauteur de 58 à 67%, ont affirmé nos interlocuteurs. Il n'en a, cependant, pas été de même pour ce qui est des personnels dépendant de la Fonction publique qui l'ont suivi à 35,99% de leurs effectifs, ou encore ceux des hôpitaux, polycliniques, qui ont été de loin moins nombreux à observer le mouvement. Dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, les grévistes ont mis en garde contre l'atteinte aux acquis des travailleurs, "en prenant des décisions sans faire participer leurs représentants ou consulter la base, ce qui mènera vers le pourrissement de la situation. À Sétif, le débrayage a été peu suivi au niveau des établissements scolaires. Selon la Direction de l'éducation, le taux n'a pas dépassé les 13,64%. Pour les corps communs du secteur de l'éducation, le pourcentage n'a pas dépassé les 1,93%. Par ailleurs, au niveau des établissements de santé, dont le CHU Sâadna-Abdennour, le mot d'ordre n'a pas été suivi à l'instar des APC et autres collectivités locales. À Constantine, on a constaté un pourcentage très élevé au niveau des trois paliers avec un taux de participation de 90 à 100% dans certains établissements du secondaire et 80% dans le primaire. Par ailleurs, aucun mouvement de protestation n'a été signalé dans les administrations publiques ni les APC, à l'exception d'une marche effectuée, dans la matinée, par les médecins, dans l'enceinte du CHU Ibn-Badis. À Oum El-Bouaghi, la grève a été largement suivie, selon les syndicats Snapest et Unpef. Pour le Snapest, le taux de suivi durant la matinée a été de 98% (lycées) alors que pour l'Unpef, le taux est estimé par le président du bureau de wilaya à 60%. Par ailleurs, le débrayage dans le secteur de la santé a touché, selon la DSP, les EPH d'Aïn Beïda et d'Aïn M'lila, ainsi que l'EHS d'Aïn Beïda. À El-Tarf, le taux de suivi du débrayage a atteint 85%, selon les syndicalistes. Dans la wilaya de Skikda, excepté le secteur de l'éducation où la grève a connu relativement une grande participation, les autres secteurs comme la santé et l'administration publique ont fonctionné normalement. Ainsi, les deux plus importants syndicats activant dans le secteur de l'éducation, à savoir le Cnapeste et l'Unpef, ont annoncé des taux de débrayage respectivement de 70% et de 67%. Les plus forts taux ont été signalés dans le cycle moyen. Cependant, la Direction de l'éducation a annoncé un taux général de 20,91% au niveau des trois cycles de l'enseignement avec en majorité des grèves partielles. Par ailleurs, le Syndicat national des paramédicaux (SAP) s'est dit non concerné par cette grève.