Cette rencontre scientifique se veut une occasion d'échanges entre spécialistes et pour évoquer l'actualité liée à la prise en charge du cancer du rein. Le cancer du rein, même s'il reste peu fréquent dans notre pays, représente néanmoins une préoccupation du point de vue de son diagnostic et de sa prise en charge que ce soit pour les professionnels de santé ou pour les malades. C'est autour de ces deux axes que se tiendront aujourd'hui et pour deux jours à Oran, les Journées internationales d'onco-urologie, organisé par le service d'oncologie du centre anticancer d'Oran, comme cela nous a été signifié. Cette rencontre scientifique se veut une occasion d'échanges entre spécialistes et pour évoquer l'actualité liée à la prise en charge du cancer du rein. Ainsi nous apprenons que ce type de cancer est certes peu fréquent dans la région MENA, mais qu'il représente néanmoins une incidence de l'ordre de 2 et 2,5 pour 100 000 habitants, soit quelque 800 à 1000 nouveaux cas en Algérie. Jusqu'ici les traitements préconisés, pour ce cancer, reposent sur la chirurgie, et lorsque le diagnostic est précoce, les chances de guérison sont totales. Par contre lorsque le cancer est déjà à un stade avancé, le recours à un traitement dit multidisciplinaire est recommandé surtout par la thérapie ciblée et très prochainement par l'immunothérapie, avons-nous appris. Dans la documentation de l'organisation de ces journées, il est encore expliqué que des progrès considérables on été effectués dans la découverte de nouveaux médicaments et traitements ce qui a permis une amélioration de l'espérance de vie à partir des années 2000. Et cela notamment pour les formes avancées du cancer du rein métastatique. Des spécialistes au niveau d'Oran expliquent encore que les nouvelles thérapies ciblées comme le recours à l'immunothérapie associée à la chirurgie permettent d'augmenter la survie des patients "même lorsqu'il s'agit d'un cancer, à un stade avancé". Cette survie passe ainsi de 12 mois à 36 mois grâce aux nouvelles formes de traitement. Reste à confirmer dans quelle mesure et comment les patients en Algérie auront accès à ces nouveaux traitements. D. LOUKIL