Les souscripteurs à la formule location-vente (AADL 1et 2) à Bouira, viennent d'interpeller le wali, M. Mouloud Chérifi, à propos de leur situation qu'ils jugent critique. Ainsi, dans une requête adressée au wali, dont une copie nous a été remise, ces citoyens qui se disent "en colère" expriment leur "désespoir", quant à leur longue attente, laquelle dure pour certains d'entre eux depuis les années 2000. "Nous venons par la présente lettre, exprimer notre désespoir et notre désarroi, et également notre colère et incompréhension de la situation dans laquelle nous vivons", indiquent-ils en préambule. Un peu plus loin, ces souscripteurs soulignent le fait que leur rêve d'acquérir un logement s'est évaporé au fil des années. Ils indiquent également que la plupart d'entre eux sont "ruinés" du fait qu'ils continuent de payer un loyer mensuel, alors qu'ils devraient songer à régler les tranches dédiées à leurs appartements tant attendus : "Nous sommes dans la majorité des pères et des mères de familles qui avaient foi que le programme AAADL, allait nous sortir de la précarité dans laquelle nous vivons(...) au lieu de payer des mensualités. Pour un locataire depuis des années nous préférons payer nos logements AADL", ont-ils fait savoir. Dans le même document, ces souscripteurs se disent être dans "l'impasse", car selon eux, ils sont exclus des autres programmes de logements, du fait de leur souscription au programme location-vente. "Nous sommes dans l'impossibilité de bénéficier d'un logement social, et nous sommes écartés des programmes LSP et LPA à cause des critères et conditions douteuses dans laquelle se fait la distribution chaque fois". expliquent-ils. En outre ces souscripteurs, pointent du doigt "l'incompétence" des responsables locaux, qui selon les requérants "n'ont pas su aller de l'avant dans les programmes AADL". Interrogé à ce sujet, le chargé de communication de la wilaya a indiqué que le wali Chérifi suivait "attentivement" ce dossier et que des instructions "fermes" ont été données aux responsables concernés dans le but de dégager les assiettes de terrain nécessaires pour le démarrage des chantiers de l'AADL à Bouira. R. B.
