Un mois, jour pour jour, après sa conclusion le 28 septembre dernier, l'accord d'Alger sur un gel de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) est au menu d'une réunion technique de deux jours. Le but de cette rencontre est de détailler l'arrangement entre producteurs pour limiter l'offre sur le marché pétrolier. Cette réunion est le résultat de la décision prise par l'Opep en marge du Forum international de l'énergie tenu le 28 septembre à Alger, afin de plafonner la production à un niveau compris entre 32,5 et 33 millions de barils par jour, dans un contexte marqué par une chute des prix du brut, passant de 110 dollars mi-2015 à un niveau inférieur à 50 dollars. Le comité technique, dont la présidence a été confiée à l'Algérie, se réunit donc, et ce depuis hier, dans la capitale autrichienne afin de permettre l'identification du volume de production de chacun des membres de l'organisation tout en discutant de la participation des pays non-membres aujourd'hui. Pour rappel, l'Opep avait invité 12 pays non-membres, y compris la Russie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan et le Mexique. À noter que l'Irak, le second plus grand producteur de l'Opep après l'Arabie saoudite, a insisté, le week-end dernier, sur son exemption de l'accord d'Alger, en raison de son besoin des revenus générés par le pétrole. Bagdad estime que son cas est similaire à celui du Nigeria et de la Libye, deux pays ayant été exemptés de l'accord en raison des violences ayant causé des ravages au sein de leurs industries pétrolières. Par ailleurs, l'Arabie saoudite et ses alliés du Golfe avaient déclaré qu'ils étaient disposés à réduire la production de 4%. Merzak T./Agences