La réduction de suspension de 4 à 2 ans, prise en fin de semaine par le Tribunal arbitral sportif de Lausanne en faveur de Youcef Belaïli, ex-joueur de l'USMA, n'a pas encore livré tous ses secrets. On prête même à la FAF et à la LFP la volonté de ne pas exécuter le verdict du TAS. Contacté hier par nos soins, le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, estime qu'il appartient à la FAF de trancher ce cas. "Tout ce que je peux vous dire pour le moment, c'est que Belaïli n'a introduit aucun recours au niveau de la commission de discipline de la LFP et n'a pas, aussi, fait appel de sa suspension au niveau de la FAF, c'est un cas qui relève maintenant de la commission de recours de la FAF", explique Mahfoud Kerbadj. Un juriste très au fait des affaires liées au football, nous a confié, en outre, que "les décisions du TAS de Lausanne sont exécutables illico presto par les fédérations dès leur notification officielle par cette instance. Toutefois, la partie (Confédération ou association) qui estime être lésée par le TAS, peut introduire un recours au niveau de la chambre d'appel du TAS dans un délai qui n'excède pas les trois semaines après la date de notification de la décision. Une fois que cette chambre d'appel rendra son verdict final, la décision devrait par la suite être exécutée par la fédération en question", explique à Liberté ce juriste. Par ailleurs, on croit savoir que M. Ali Abbès, l'avocat tunisien qui a défendu le dossier au niveau du TAS, compte introduire un recours au niveau de la FAF dans les tout prochains jours tout en espérant que Raouraoua se montrera indulgent envers le joueur qui, faut-il le souligner, a été suspendu pour consommation de drogue lors du match de championnat CSC-USMA disputé le 19 septembre 2015 à Constantine. Deux autres cas qui sont à l'étude au niveau du TAS, en l'occurrence, Merzougui du MCA et Boussaïd du RCA, connaîtront leur épilogue en décembre prochain. Les deux joueurs sont suspendus pour une période de 4 ans pour consommation de produit dopant. RACHID ABBAD